Une rencontre d’information et de sensibilisation sur la campagne de commercialisation des noix de cajou a eu lieu le 2 mars 18 dans les locaux de la sous-préfecture de Dimbokro.

La rencontre de sensibilisation sur la campagne de commercialisation des noix de cajou a été l’occasion pour Clarisse Amani, déléguée régionale d’attirer l’attention des acteurs de la filière. Mieux, de les exhorter en leur rappelant les attitudes à observer pour la réussite de l’anacarde. A ce titre, elle a soutenu que la présente campagne dépend de l’application stricte des dispositions.  Aussi bien légale que pratique. Pour cela, la Déléguée régionale a invité les producteurs et acheteurs à appliquer les mesures avec l’appui des forces de l’ordre. Au nombre des dispositions pratiques, il faut le contrôle des acteurs, l’exigence des documents affairants. Egalement le contrôle de la qualité du produit ainsi qu’une vigilance accrue pour éviter les fraudes sur produits ou coût. A ce effet, Clarisse Amani a révélé que les prix sont de 500 F Cfa/Kg pour le producteur, 525 F Cfa/Kg au magasin intérieur, et de 584 F Cfa/Kg au magasin portuaire.

Le préfet de région Jacques Obouo, préfet du département de Dimbokro, a également dit aux acteurs de mutualiser leurs efforts afin de préserver ce secteur. « Il ne faut pas compromettre cette filière par des pratiques illégales. Chacun à son niveau doit faire preuve de civisme afin de hisser notre pays à un rang économique honorable », a-t-il conseillé. Avant d’ajouter que la production de l’anacarde est une opportunité de développement de la région.    

La délégation régionale qui a réuni le corps préfectoral de la région du N’Zi, des forces de sécurité ainsi que tous les acteurs intervenants dans la commercialisation de l’anacarde compte 22 000 producteurs, 15 acheteurs agrée et 400 pisteurs.

Gaga Zéline

Article précédentEaux et Forêts : un atelier pour forger des agents nouveaux
Article suivantFoncier rural : La problématique de la sécurisation a été revisitée