Cette activité vise à former des pairs éducateurs (élèves filles et garçons), en vue de contribuer à la réduction drastique de la violence en milieu scolaire. Surtout la violence armée.
« Les pairs éducateurs, ce sont des jeunes formés pour aider leurs camarades dans les différents établissements, afin de les amener à adopter un comportement sain et responsable », a expliqué Jean-Baptiste Cocogni, trésorier au RASALAO.
« Les élèves entre eux, ils peuvent se communiquer. Ils sont bien placés pour donner ces messages de sensibilisation auprès de leurs amis élèves », a-t-il ajouté. C’est pourquoi, Jean-Pierre Gougoulin, proviseur du Lycée moderne Nimbo qui abrite cet atelier a salué cette initiative.
« Ils nous aident à combattre la violence, je crois que, c’est un acte louable puisque la violence a quitté les rues pour venir dans les établissements avec tout ce que vous savez ! Donc former nos encadreurs, former nos élèves, franchement ça me va droit au cœur », s’est-il réjoui.
Notons que ces pairs éducateurs sont des délégués de classe sélectionnés dans trois établissements secondaires désignés pour la circonstance. Notamment le Lycée moderne Nimbo, le Lycée moderne Djibo Sounkalo et le Lycée classique.
Le corps enseignant et les éducateurs ainsi que les forces de l’ordre qui y ont également été associés ont été formés aux côtés des pairs éducateurs.
Ce projet qui s’intitule « L’école, un cadre d’apprentissage dans la non-violence (ECANV) est implémenté dans six localités du pays. A savoir Bouna, Dabou, Issia, Ferké, Odienné et Bouaké.
Cette activité a été rehaussée par la présence de Théodore Angoua, Secrétaire général représentant la Direction régionale de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation Bouaké 2 (DRENA2).
EK