Après avoir reçu le 1er Prix Sila des médias, le journaliste- présentateur télé, Jean-Christophe dans un franc-parler a invité les auteurs à un véritable partenariat avec la presse culturelle.
Vous venez de remporter le tout 1er Prix Sila des médias. Comment vous sentez-vous ?
C’est un double sentiment de joie et de gratitude. Joie parce que c’est plus de dix années de lecture ainsi que des analyses de centaine d’œuvres littéraire qui viennent d’être récompensées d’une part. Gratitude d’autre part, à l’endroit de l’Assedi (l’Association des Editeurs de Côte d’Ivoire), organisatrice du Sila (Salon International du Livre d’Abidjan), ainsi que l’Ujocci (l’Union des Journalistes Culturels de Côte d’Ivoire) pour la création de ce Prix qui vient nous encourager.
Comment est née cette passion pour le livre ?
En fait j’ai toujours été un vorace de la lecture. Difficile pour moi de passer une semaine sans avoir lu au moins un livre. Je suis un peu comme insatiable en matière de consommation d’œuvre littéraire. Peu importe le genre. Je crois que j’ai contracté ce « virus » là depuis mes années Lettres Modernes à l’université. Et j’essaie de le communiquer aux autres à travers mes émissions littéraires.
Selon vous qu’est ce qui a milité en votre faveur pour l’obtention du prix Sila des médias ?
Mes émissions littéraires sont constituées de différents genres journalistiques. Lorsque je reçois les écrivains avec leurs œuvres sur le plateau de télévision, je fais à travers une interview, une critique de l’œuvre en accordant plus de temps aux richesses, aux qualités ou encore aux aspects positifs de l’œuvre. C’est donc sous un angle promotionnel. N’empêche que je relève aussi certains aspects qui font l’objet de débats ou de polémique. Je me fais la voix du lecteur pour évoquer ces éléments afin de susciter chez le public l’envie de lire cette œuvre.
Mes enquêtes sont réalisées autour des problèmes majeurs que connait le livre en Afrique. A savoir « Les librairies par terre, partenaires ou concurrents déloyaux ? », « Les fautes dans les œuvres éditées, à qui la responsabilité ? », « Le livre numérique, un complément ou un tueur du livre papier ? », « Les clubs littéraires en Côte d’Ivoire, morts ou agonisants ? » et « Les contrats d’édition, à qui profitent-ils réellement ? »
En ce qui concerne les reportages, je me fais le devoir de couvrir tous les événements littéraires. Des plus importants aux moins importants : les dédicaces, les concours littéraires, les ateliers d’écriture ainsi que les cafés littéraires.
Je crois donc que c’est en tout cela que le jury a trouvé du contenu et de la qualité pour me décerner ce tout 1er prix Sila des médias.
Avec ce prix, que comptez-vous faire dans l’avenir ?
Avec ce prix, je considère que l’ASSEDI me met en mission ! Mission qui consiste à promouvoir le Livre, en multipliant les espaces et les canaux de promotion. Ce prix vient en même temps m’inviter de façon tacite à enrichir davantage mes émissions littéraires avec des contenus nouveaux et pertinents qui mettent en vedette le livre, cet instrument d’éducation, de formation et de divertissement sain qui a toujours faim et soif de promotion en Afrique.
C’est ce combat que je mène en faveur du livre depuis 2006.
Serez-vous candidat pour le prix sila 2020 ?
En fait, quand on a été Instituteur, Professeur de Lettres Modernes, Présentateur de la Caravane du Français sur RTI2, et que le virus de la lecture se multiplie davantage dans ton corps d’année en année pour déboucher sur l’amour insatiable des grandes productions littéraires qui commencent à être reconnues par un parterre de compétences littéraires et médiatiques, on ne peut plus s’arrêter. L’industrie du livre et les prix qui l’accompagnent ont encore besoin de ce nouveau ‘’fou’’ du livre que je représente. Je ne compte donc pas m’arrêter à ce 1er laurier.
Je voudrais profiter de cette lucarne pour inviter les jeunes à s’intéresser au Livre. Ils trouveront très vite les solutions aux problèmes qui les assaillent. Car le livre reste le meilleur compagnon de tous ceux qui aspirent à la Culture. Aux parents d’offrir régulièrement des livres à leurs enfants et de les lire avec eux. Ils n’auront plus besoin de bâtons, de cris et de lamentations pour éduquer leurs enfants. Ces derniers changeront seuls. Et aux enseignants de pratiquer véritablement le livre avec leurs élèves en classe. Ils seront les meilleurs élèves dans toutes les autres disciplines. C’est grâce au Livre que les Occidentaux nous ont toujours dominés. Le livre reste et restera le véritable instrument d’éducation et de formation.
Réalisée par
Angeline Djérabé
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