Ouverture de la session ordinaire de l’assemblée nationale : Soro a invité les députés à œuvrer pour le pardon et la réconciliation

« Bâtir une nation dans des états blessés, fragilisés comme les autres, ne peut revêtir un sens que si nous sommes habités par le même rêve et porter par la même ambition». C’est poussé par cette conviction que le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro a invité ses collègues à une synergie d’effort afin d’aboutir à un véritable pardon et à une nation réconciliation vraie. C’était le 3 mars 2018, à l’occasion de l’ouverture solennelle de la session ordinaire de ladite institution, à l’hémicycle.

« Je vous conjure chers collègues, œuvrons ensemble pour le pardon et la réconciliation par le dialogue », a insisté le Pan, Guillaume Soro. Avant de s’engager à y consacrer toute son énergie. « Je vous affirme ma volonté inaccessible de continuer ce combat pour le pardon et la réconciliation qui conduira à la construction d’une véritable nation ivoirienne », Selon lui cette quête est le gage d’une cohésion sociale et d’une paix durable. « Ce chantier perpétuel doit donner aux populations de vouloir vivre ensemble,…pour la mise en œuvre d’une identité collective unifiée », a-t-il soutenu. Pour cela, il a invité ces collègues à adhérer à cette perspective.

A cette séance parlementaire, l’invitée spéciale, Donatille Mukabalisa, présidente de la chambre basse des députés du Rwanda, a expliqué entre autres le rôle « considérable et significatif » des femmes rwandaises. Aussi bien dans le développement économique, la reconstruction que dans le processus de réconciliation de leur pays après le génocide de 1994. Selon la député, les femmes ont pris les devants, autant sur le plan politique qu’économique afin de reconstruire aux côtés des hommes, le tissu socio-économique déchiré par le génocide. Elle a précisé que le pays ne pouvait pas prétendre au développement en laissant « toutes ces forces vives (52% de la population du Rwanda) derrière ». Selon elle, le gouvernement rwandais a mis en place des mécanismes pour assurer la parité hommes et femmes.

En plus de Donatille Mukabalisa et sa délégation, cette session ordinaire s’est ouverte en présence des membres du gouvernement, des présidents d’institution ainsi que du corps diplomatique.

Gaga Zéline