La circonscription administrative de Taoudi, département de Bondoukou se trouve dans le viseur de l’orpaillage artisanal.
En effet, suite à une enquête de commodo et in commodo du 27 avril 22, relative à une demande d’autorisation d’orpaillage de Cissé Lassinan, la population de Taoudi et Landaye ont dit niet.
Ce, afin de, « barrer la route à ce projet néfaste ».
Selon eux, Taoudi, en raison de l’agriculture extensive exclusivement axée sur l’anacarde et les cultures vivrières (ignames, manioc, maïs) vivait déjà avec une pression sur ses terres.
Et les conflits fonciers sont aussi récurrents.
Aussi, ladite localité a-t-elle initié, en liaison avec la direction régionale du Ministère de l’environnement et du Développement durable, un vaste programme de reboisement.
Cette opération est couplée avec l’agroforesterie, pour réhabiliter le couvert végétal et pratiquer l’agriculture durable.
On comprend aisément qu’une activité d’exploitation minière dans cette zone, dont les populations vivent essentiellement de l’agriculture, sera de nature à saper les efforts de la population.
Surtout ceux de la Mutuelle de développement économique et Sociale de Taoudi (Mudesta) en matière de protection de l’environnement et de lutte contre la désertification.
Au demeurant, les populations des deux villages se mobilisent pour faire connaître leurs préoccupations.
Et aussi leurs inquiétudes, face à ce type de projets dont on connaît les dégâts et conséquences aussi bien sur l’environnement que sur les populations elles -mêmes, dans de nombreuses régions du pays.
Bien que cette démarche de Cissé Lassinan soit légale, il faut redouter le « cheval de Troie ».
On sait généralement où commence l’exploitation minière, mais on ne sait jamais où elle s’arrête.
D’ailleurs, dès que l’annonce a été rendue publique par les services de la Sous-Préfecture, les cadres à l’unisson ont marqué leur désaccord.
Cela par le biais du Secrétaire général de la Mudesta, Koffi Kouman, le Président de l’Association des ressortissants de Taoudi résidents à Abidjan (Nontago), Honoré Adingra Koffi, le Président de la jeunesse unie de la diaspora de Taoudi, Ouattara Yéboua ainsi que la Présidente de l’Association des femmes de Taoudi à Abidjan, Hortense Aman.
Tous, à l’’unisson, ont marqué leur ferme opposition audit en adressant des courriers de protestation au Commissaire enquêteur.
Espérons que cette opération d’extraction minière artisanale se limitera au stade de simple projet.
Et qu’elle sera définitivement retiré de la liste des demandes afin d’éviter à la sous-préfecture et à la région des crises aux conséquences incalculables.
Infos : Koffi Kouman
SG de la mutuelle des cadres de Taoudi
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