Selon l’Honorable Dorothée Koffi, ce point presse a pour but de réagir par rapport à une grande polémique autour de sa démarche politique jugée ambivalente par certains de ces concitoyens.
Avant d’en dire plus, la députée est revenue sur le contexte de son engagement en politique. «…mon engagement en politique a été une décision personnelle et sans calcul. Mon engagement au PDCI en me désignant comme présidente de l’UF-PDCI Diabo n’a pas été un cadeau d’alors mais imposé par la réalité du terrain », a-t-elle précisé.
Pour elle, faire la politique, c’est savoir se mettre au service de ses compatriotes et les aider à améliorer leur bien-être. Pour cela, selon ces dires, après une analyse minutieuse, elle décide de rejoindre leur leader Jacques Assahoré Konan, député RHDP de la localité, en démissionnant de son poste de leader des femmes PDCI en vue de l’accompagner aux élections législatives.
« Je l’ai fait en toute responsabilité et j’assume ce choix. Je suis RHDP cent pour cent. Je suis fidèle au RHDP mais je suis constante avec mes anciens amis pour franchir le pas que j’ai choisi. C’est seulement ça mon objectif et non rien d’autre », a expliqué l’ex-leader de l’UF-PDCI.
En substance, elle salue la patience et le sens élevé de la fraternité de l’Honorable Jacques Assahoré, délégué départemental du RHDP. « Je voudrais qu’il soit rassuré que je suis avec lui maintenant et demain. C’est son pied mon pied », insiste-t-elle.
Avant de présenter ses sincères excuses à tous ceux qui se seraient sentis indignés par ce qu’elle a pu dire. Toutefois, elle les invite à regarder l’avenir avec le Président Alassane Ouattara pour le développement du canton Gblo. Car c’est pour le bien-être de nos parents que nous faisons de la politique, a –t-elle souligné.
A la question de patauger entre le PDCI et le RHDP, l’Honorable Dorothée Koffi précise qu’elle est partie effectivement du PDCI pour le RHDP. « J’affirme que j’étais au PDCI mais je suis partie, je n’ai même pas laissé un baluchon au PDCI, c’est-à-dire que je suis partie avec mon cœur, toute mon âme et toute ma fougue », a-t-elle dit.
Accusée de se rapprocher au camp PDCI, Dorothée Adjoua Koffi précise que son propos a été dépouillé de son contexte. Pour la députée Diabo-Languibonou, au-delà de la politique, il ne faut pas oublier le lien fraternel. Donc, dans sa démarche, selon elle, il y a un devoir de reconnaissance.
Parce que « la reconnaissance, c’est tout ce qui nous reste dans la vie quand on a tout perdu, pourtant je n’ai rien perdu. Au contraire, je suis très heureuse où je suis partie », affirme-t-elle. Avant d’ajouter « si cette posture était une erreur, je voudrais m’en excuser et je rassure que cela ne va plus se répéter ».
Cependant, pour l’ancienne responsable des femmes PDCI, sa démarche s’inscrit aussi dans la quête de militants pour le RHDP. Et ces militants, c’est au PDCI qu’il faut les trouver. L’Honorable Dorothée Adjoua Koffi termine pour dire que la politique, c’est la réalité du moment.
Roger Kouadio
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