Placée sous le thème, « Le train d’Abidjan à Ouaga 1898-1958 », cette exposition a présenté au grand public, 52 panneaux retraçant l’histoire de l’infrastructure du chemin de fer. A savoir, sa mise en place d’Abidjan à Ouagadougou.
Pour cette session inaugurale, en présence des membres de l’Association des cheminots à la retraite, ce sont plus de 200 étudiants qui ont visité l’exposition qui a pris fin, ce samedi 26 novembre.
Selon le Docteur Brahima Ouattara, Commissaire général de l’événement, cette exposition, a pour but de faire revivre à travers 60 ans d’histoire, le passage du train d’Abidjan à Ouagadougou.
« L’enjeu qui se dégage autour de cette exposition est d’analyser, par la magie des images, la question de l’impact de ce mode de transport sur l’environnement socioculturel et économique de Bouaké et des localités environnantes », souligne-t-il.
Aussi, les images du train découvertes, selon lui, touchent plusieurs compartiments de la mémoire collective ivoirienne et même burkinabé.
Pour le Professeur titulaire, Raphaël Bekoin, Directeur du LARSHI, on ne saurait faire de l’histoire sans images. « Pour initier nos étudiants à connaître l’histoire, à écrire l’histoire à partir des images, on s’est servi de cette exposition comme moyens.
Pour non seulement visualiser le passé, mais voir comment les éléments iconographiques peuvent permettre de restituer le passé », a-t-il dit.
« Le train est un élément important dans le développement de la Côte d’Ivoire. Dans les centres urbains traversés par le train, la présence des rails a permis un véritable brassage des populations.
Le train suscite également beaucoup de souvenirs. Certes, il y a eu des routes comme éléments de communication dans le passé de la Côte d’Ivoire, mais, elles n’ont pas eu les mêmes portées que les rails », a-t-il ajouté.
Selon le Docteur Elvine Loudougnon, représentante de l’Association Images et Mémoires en Côte d’Ivoire, ce type d’exposition vise le retour de la mémoire photographique de l’Afrique.
« C’est l’association qui a monté cette exposition. Elle est présente dans dix-huit pays. Nous voulons une exposition itinérante, pour montrer un peu et ramener surtout dans nos pays africains, notre mémoire photographique et surtout les vulgariser », a-t-elle expliqué.
Avant d’ajouter : « Au-delà des expositions, nous avons un cahier et mémoire, un bulletin où se trouvent différentes publications scientifiques. Après Abidjan et Yamoussoukro, on se trouve à Bouaké, pour cette fois-ci, retracer soixante années d’histoire de la création du train ».
Pour ce faire, l’exposition part des travaux les plus basiques au montage des gares, des différents trains, aux animations dans les gares, aux révoltes liées à cette activité ferroviaire, en l’occurrence celle des Abbey.
EK.
Une sympathique cérémonie de signature de convention, a récemment scellé à Abidjan, le pacte qui…
Dans le concert des nations, la Côte d’Ivoire veut se rendre plus visible. En politique,…
Tous les acteurs du tourisme se retrouvent dès demain vendredi 3 mai à Aboisso pour…
La 31e Journée Mondiale de la Liberté de la Presse s’est ouverte ce jeudi 02…
Après 17 mois de travaux de suivi, la Commission Permanente du Jury du Prix Ébony…
Le week-end de la 25e édition du Prix Ébony, la fête des professionnels ivoiriens de…