L’ex-première Dame a également demandé que les municipales et régionales prévues en septembre prochain soient reportées à une date ultérieure, en vue de vider tous les contentieux liés à ce processus électoral pour éviter d’autres crises postélectorales.
Car, selon le leader du MGC, c’est ainsi qu’en plus du pardon la vraie réconciliation peut se faire. « La réconciliation vraie…suppose que nous ayons le courage de régler tous les points de désaccord et de mésentente voire tous les différends entre nous-mêmes, populations de la Côte d’Ivoire d’abord. Ensuite entre nous et nos frères des pays limitrophes qui ont pris fait et cause pour un camp durant la rébellion de 2002 », a-t-elle souligné.
Pour elle, la réconciliation vraie passe par la libération de tous les prisonniers politiques et le retour des exilés, afin qu’ils puissent participer à la vie de la nation. S’agissant des contentieux relatifs aux processus électoral, celle qui rêve de créer une grande nation, demande la révision de la liste électorale, un nouveau découpage électoral, la recomposition de la CEI pour la transparence électorale, etc.
Pourquoi la fête des libertés et le choix de Bouaké pour célébrer la 1ère édition ? Simone Gbagbo a indiqué qu’il y a deux raisons. La première, c’est son désir ardent, à partir du MGC, de reconstruire la démocratie acquise depuis le 30 avril 1990 avec la proclamation du multipartisme par le Président Félix Houphouët Boigny.
Pour cela, comme avant 1990, pour une renaissance forte de la Côte d’Ivoire, la première responsable du MGC demande que l’on libère à nouveau la parole, les médias, la démocratie… La deuxième raison, dit-elle, c’est que la ville de Bouaké est le foyer de la rébellion, d’où l’« âme » de la nation s’est enfuie.
Donc, c’est à Bouaké, qu’il faut œuvrer pour le retour et la réintégration de l’« âme » de la nation. C’est ce qui explique la célébration de la 1ère édition de la fête des libertés à Bouaké pour le retour définitif de la paix. Toutefois l’édition 2024 de la fête des libertés se tiendra à Bondoukou dans le District autonome du Zanzan.
Eugène Kouadio
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