La boucherie, un métier qui nourrit son homme

Depuis cinq ans Akim Ayouba, jeune Yorouba du Nigéria, s’est mis dans la vente en détail de la viande de bœuf. Un commerce familial. « Je n’avais pas d’autres options. Mon père ainsi que tous mes frères sont dans cette activité. C’est ainsi que j’ai suivi leur trace », affirme Akim Ayouba. Qui rend d’ailleurs grâce à Dieu parce que son activité lui permet de subvenir aux besoins de sa famille nucléaire. « Je rends grâce à Dieu parce que je m’en sors. Bien que le quartier soit en construction, j’arrive généralement à écouler ma marchandise chaque jour », dit-il avec un brin de fierté dans la voix.

Ce père d’un enfant arrive à vendre entre 15 et 20 kg de viande de bœuf par jour. Aussi soutient-il l’inopportunité d’aller hors de notre continent pour faire fortune. Puisque selon lui, « Nous avons tout Afrique ».

Le boucher Akim Ayouba, à quitter il y a quelques années, sa mère patrie pour rejoindre les siens venus s’installer en Côte d’Ivoire. Grâce à sa détermination, le boucher a su s’imposer dans le nouveau quartier de paillet Hma situé dans la commune d’Adjamé.

Angeline Djérabé