« Immigration clandestine et conséquences », c’est le thème de cette exposition placée sous le haut parrainage de Honorat Kouah Comoé, directeur régional de la Culture et de la Francophonie du Bounkani.
Faisant office de conférencier par rapport au thème de l’exposition, l’artiste Madouba, a expliqué que les causes de l’immigration clandestine sont liées aux difficultés que rencontrent les jeunes africains et bien d’autres à trouver un emploi.
Pour cela, l’immigration clandestine est une alternative selon lui, pour échapper la misère de leurs différents pays. Malheureusement les conséquences du à ce phénomène sont dramatiques.
« Certains croisent et vivent dans des conditions de vie difficiles voire l’esclavage. D’autres encore sont renvoyés chez eux plus misérables qu’au départ. Ceux qui arrivent à atteindre leur destination comprennent parfois que leur existence ne sera pas forcement plus facile », a-t-il expliqué.
Pour Madouba, la Côte d’Ivoire n’échappe pas à ce phénomène. Toutefois, il n’est pas question d’attendre nécessairement les dirigeants ou les organisations internationales pour des solutions miracles mais chacun à son niveau peut apporter sa touche.
« Chacun à son humble niveau peut apporter sa contribution. Alors chacun avec ses armes doit s’y mettre. Pour ma part, en tant qu’artiste-peintre et écrivain, plume, pinceau, peinture, toile sont mes armes », martèle-t-il. Pour l’artiste, c’est ensemble dans l’union en constituant une barrière qu’on peut combattre efficacement le phénomène d’immigration clandestine.
L’artiste Madouba, pharmacien de formation, se nomme à l’état civil, Mamadou Coulibaly et est aussi écrivain. Ils a à son actif quatre livres dont Le Sang ne se perd jamais ; Garçon Djandjou qui sont des romanset Moribayassa ; Lueur dans la Pénombre des recueils de poème.
Eugène Kouadio