La société Wobey est caractérisée par une diversité de masques qui participaient ainsi, à l’harmonie de la société Wê. Pour ce faire, il existe selon sa majesté Badia Keï Séa II, Chef canton péomé (région du Guémon) différentes sortes de masques. A savoir le masque mendiant (Sro gla) qui apportait la bonne humeur. Le masque veilleur, le masque contrôleur etc.

Toutefois le Chef canton, a mis l’accent sur l’origine du masque danseur « le masque danseur n’existait pas chez nous. Il a été emprunté au peuple Yacouba du fait de la proximité ». C’est ce qui explique selon l’autorité villageoise de péomé, le fait que la plupart des chants Wôbey soit fredonné en Yacouba.

Il précise cependant que Tiény-Séably fait partie des rares villages à n’avoir pas assuré la relève des masques. De ce fait, ils n’ont pratiquement plus de masques. « À Tiény-Séably, il ne nous reste plus que le masque danseur et celui qui règles les litiges (Sri) ». Selon le garant de la tradition du canton Péomé, les masques danseurs sont généralement beaux et peuvent être vu de tous. Ce qui n’est pas le cas du « Sri ». Pour cela, le Chef canton dit que le masque est confiné dans la case sacrée d’où il ne sort qu’occasionnellement surtout pour des raisons vitales pour la société. Car celui-ci ne peut être vu par les femmes. Toutefois le chef canton Péomé précise qu’en générale les gros masques sont portés par des femmes.Gaga Zéline

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