Ainsi, en a décidé le Comité Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes présidée par Jean-Claude Coulibaly. Trois jours après être rentrés du week-end des Ebony, les journalistes ont été à nouveau convoqués à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau. afin d’échanger avec les panélistes sur le rôle du journaliste face à la crise environnementale.
Généralement, la célébration de la Journée Mondiale de la liberté de la presse dresse le bilan de la situation professionnelle des journalistes. Ce bilan présente souvent les statistiques des journalistes tués ou brutalisés dans le cadre de leur travail.
Mais le changement climatique est aujourd’hui une grave menace que l’Organisation des Nations Unies veut en faire le sujet de la 31e Journée mondiale de la Liberté de la Presse. Afin d’inviter les journalistes à s’intéresser au phénomène.
Ainsi, ils pourront à travers leurs productions régulières, éveiller la conscience nationale sur la nécessité de protéger l’environnement, par des éco-gestes ou bonnes pratiques du développait durable.
Avec son partenaire UNESCO, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire(UNJCI) a convoqué ses membres autour du thème « La Presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale. »
Car pour les Nations-Unies, « Lorsque les émissions de gaz à effet de serre se multiplient, ces gaz agissent comme une couverture autour de la Terre et retiennent la chaleur du soleil. Ce phénomène entraîne alors un réchauffement de la planète ainsi que des changements climatiques. Aujourd’hui, la Terre se réchauffe plus vite que jamais. »
A travers quatre sous-thèmes, les panélistes, à savoir l’Unesco, la SIFCA, le Ministère de l’environnement, ont d’abord présenté les causes du changement climatique. Tous ont mis l’activité humaine en avant-première de la crise climatique qui secoue la planète. Notamment la déforestation et l’émissions de gaz à effets de serre.
Sur le danger qui menace l’environnement, les panélistes estiment que les journalistes ont un rôle important d’éveilleur de conscience et de sensibilisation à jouer. « Parce que le journaliste est un historien du présent » dira Jean Claude Coulibaly, Président de l’UNJCI.
Gloire Kelly