Selon les statistiques, à ce jour il y a plus de 109,595 cas de COVID-19 (maladie à coronavirus) qui ont été confirmés dont, 108 cas signalés dans 11 pays africains. Il s’agit de l’Algérie (20), le Burkina (2), le Cameroun (2), l’Egypte (59), le Maroc (3), le Nigeria (2), le Sénégal (4), l’Afrique du Sud (7), le Togo (1) et la Tunisie (6). Egalement 3,810 décès ont été signalés. Pour inverser cette tendance, l’Union Africaine (UA), à travers « Africa CDC », sa structure spécialisée, mobilise les moyens pour soutenir les laboratoires, la surveillance et tout niveau d’intervention sur demande. Pour cela, l’organisation africaine a entamé ce matin à Abidjan, un atelier de renforcement des capacités des experts en prévention et contrôle des infections (PCI) et en surveillance sanitaire aux frontières.
Au cours de cette 2e rencontre, qui intervient après celle d’Abuja et qui a réuni 16 pays au Nigéria, il s’agit de former des représentants des programmes nationaux de PCI et de contrôle des frontières en PCI pour le COVID-19. Cela, en vue de renforcer le réseautage entre les professionnels de la santé d’une part. D’autre part, accroitre la capacité collective à prévenir et contrôler les épidémies chaque fois et partout où elles éclatent.
Aussi Joséphine Charlotte Mayuma Kola, représentante spéciale du président de la commission de l’U.A. en Côte d’Ivoire, s’est-elle réjouit de cette initiative. «Je saisis une fois de plus cette occasion pour exprimer ma joie de vous voir tous ici, animés par le souci de vaincre le fléau qui plane sur nos têtes. Cela, en développant un partenariat solide entre l’Union Africaine, Africa CDC, Nigeria CDC et tous les pays africains, avec le désir de rendre notre continent plus sain et plus sûr », a déclaré la représentante spéciale qui n’a pas hésité à faire une démonstration des gestes de prévention. Notamment l’utilisation du gel mains, du masque et éviter de se serrer les mains.
Eviter de se serrer les mains, l’utilisation du gel main, et le port du masque s’imposent
Une mesure de prévention, un outil essentiel que la population doit adopter pour prévenir la maladie. « …si des mesures drastiques de prévention et de contrôle ne sont pas prises d’urgence, les conséquences économiques, sociales voire sécuritaires de l’épidémie pourraient se ressentir à très grande échelle… », a, affirmé le directeur général de la santé, Mamadou Samba, représentant le Ministre Eugène Aka Aouélé. Avant de relever le danger que cette épidémie représente pour le continent. «…l’Afrique, est particulièrement exposé, compte tenu de ses systèmes de santé relativement fragiles, des épidémies concomitantes en cours sur le continent, du manque de ressources, de la mobilité́ de la population et autres vulnérabilités », a-t-il dit.
Selon le Dg de la santé, une telle épidémie est un drame humain qui terrorise les populations des villes atteintes par le virus, paralysant du coup les activités économiques. Aussi la Côte d’Ivoire a-t-elle réagit avec célérité en prenant certaines dispositions. « Dès le 21 janvier 2020, nous avons activé le Centre National des Opérations d’Urgence de Santé Publique et mis en place une Task Force. Afin d’assurer une gestion efficace basée sur les quatre piliers de notre plan d’action. A savoir la veille sanitaire et microbiologique pour la détection rapide des cas, une communication dynamique et une prise en charge efficace », a rassuré. Mamadou Samba.
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Cette rencontre de trois jours qui prendra fin le 13 mars est une initiative de l’U.A. en partenariat avec Africa CDC, qui n’est pas à sa première expérience. Depuis la grande épidémie de la maladie à virus Ebola en Afrique Occidentale. Africa CDC est aussi présent lors des épidémies de choléra, fièvre jaune, la peste etc.
Angeline DJERABE
Eeh affaire de covid19 la est inquiétant dès.
L’application des. Mesures de prévention est plus que nécessaire et vitale. Donc que chacun soit vigilant.
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