Le samedi 25 avril Jean Djidjé a été inhumé dans l’intimité familiale aux environs de 15h par le père Julien Grogbalé, vicaire de Gbagbam.
Le Chef de terre Jean Djidjé a été inhumé dans l’intimité familiale à Zéribéri (Ph:Dr).

Décédé le 05 février 2020, Jean Grogba Gnagbo Djidjé, planteur et chef de terre dans la localité de Zéribéri, repose depuis le samedi 25 avril au cimetière dudit village.

Il a été inhumé dans l’intimité familiale aux environs de 15h par le père Julien Grogbalé, vicaire de Gbagbam.

Bien avant, à la morgue de Fresco, aux environs de 11h, Bli Saume Jean-Baptiste, Sous-Préfet dudit lieu a décoré le défunt.

Il a été élevé, au nom du Président de la République Alassane Ouattara, officier de l’Ordre du Mérite Ivoirien à titre posthume.

Les insignes de son grade ont été confiés à sa famille, représentée par sa fille Marie-Adèle Djidjé Ebiégnin, journaliste.

Elle a fait savoir que depuis toujours son père était engagé pour le développement du village.

Il était un travailleur qui ne se préoccupait pas uniquement du sort de sa famille, mais également de celui de la communauté villageoise.

Il avait le souci du bien-être de tous.

Né vers 1936, avec son niveau Cm2 de l’époque, Gnagbo Djidjé a été le premier instituteur du village.

Gnagbo Djidjé s’est investi pour son village

Il a également construit l’école et fait des démarches pour qu’elle soit dotée d’instituteurs.

Plus tard, il a construit le dispensaire de la localité.

Situé à 60 kilomètres de Fresco, Zéribéri est une localité enclavée.

Aussi ce chef de terre a-t-il selon sa fille, offert les briques qui devaient servir à l’édification de sa résidence.

Pour élever les murs de l’Eglise catholique du village, en chantier.

« Papa n’a pas une maison digne de son rang.

Mais je suis fière de lui, parce qu’il a contribué à construire un monde d’amour et de vrai fraternité », a-t-elle dit.

L’Eglise catholique a également rendu hommage au patriarche.

Ce, par le biais du père Yao Kouamé Philippe fondateur de la paroisse de Gbagbam dont dépend Zéribéri.

Le prêtre a connu le défunt en 1990 lorsqu’il était stagiaire.

Il lui a ouvert les portes de sa maison et s’est fait baptiser.

Le défunt était dévoué pour son village

Le père Philippe a souligné que Djidjé Jean Damascène avait beaucoup de qualités.

A savoir un dévouement sans pareil pour le développement de son village, un respect pour les religieux. Et pour tout Homme en général.

« Jean rêvait de bâtir une Eglise à Zéribéri qu’il n’a pas achevé.

Que Dieu suscite des âmes généreuses pour achever l’œuvre qu’il a commencé » a dit le prêtre.

Avant d’ajouter que le patriarche a donné sa vie pour Zéribéri, son village.

Puis, il a prié pour que Dieu pardonne au défunt les péchés qu’il a pu commettre, dans la quête du développement de Zéribéri.

Le neveu du patriarche, pasteur Aléké N’Dri Samuel, surintendant du district de Sikensi a remercié le clergé et les autorités.

Il a exhorté la famille à garder l’amour, la foi et l’espérance.

Il a rappelé que son oncle a été l’un des lauréats de la coupe nationale du progrès.

Il a assisté de nombreuses personnes et fait beaucoup de bien.

Aussi, estime-t-il qu’après cette distinction qu’il vient de recevoir à titre posthume, son oncle doit être un modèle pour ses enfants.

Le père Daly Joseph, vicaire général du diocèse de Gagnoa, était à la levée du corps, ainsi que le chef du village de Fresco Zabavi Raoul.

L’adjudant-chef Boya Jean, Commandant de la brigade de gendarmerie de Fresco, était présent sur instruction du sous-préfet.

Afin de veiller au respect des mesures sanitaires édictées par le gouvernement.

Une correspondance particulière

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