A l'initiative de l'Ambassade d’Israël en CDans le cadre de la Cop 15, une soixantaine de participants s’est rendue à Yamoussoukro
Une soixantaine de participants à la Cop15 s’est rendue à la ferme expérimentale israelienne de Yamoussoukro. (Dr)

 

A l’initiative de l’Ambassade d’Israël en Côte d’Ivoire et du Comité d’Organisation de la Cop 15, une soixantaine de participants à la Cop 15 s’est rendue à Yamoussoukro.

Afin de visiter ce dimanche 15 mai 22, la ferme expérimentale israélienne Mashav (Agence israélienne de coopération internationale au développement) basée sur les systèmes d’irrigation.

Guidés par l’ambassadeur d’Israël, Léo Vinovezky et le directeur de l’Ecole Nationale d’Agriculture (ESA) de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB), Siaka Koné, les visiteurs se sont imprégnés des activités de cette ferme expérimentale.

Bâtie sur deux ha, cette ferme a permis, de 2019 à ce jour, de former plus de 800 jeunes.

Notamment des étudiants de l’INP-HB et d’autres établissements ainsi que des jeunes déscolarisés dans les cultures du cacao, de la banane plantain et du manioc.

Ces jeunes ont également été instruits aux techniques de la culture de la tomate, du gombo, du piment, de la courgette, du concombre et de l’aubergine.

Hormis l’agriculture, ils apprennent aussi, le métier de l’élevage de volailles et de porcs.

« Cette ferme est un bel exemple de coopération entre l’Israël et la Côte d’Ivoire.

Notre ambition est de déployer ce projet dans l’ensemble des régions du pays », a déclaré Léo Vinovezky.

Le directeur de l’ESA a, pour sa part, indiqué qu’à ce jour, sur les 800 jeunes formés, 200 ont été accompagnés et 50 ont pu avoir des financements allant de 20 à 40 millions de FCFA pour leurs projets.

Certains projets ont bénéficié de financement 

« Après la formation qui se situe entre six et douze mois, certains jeunes ont opté pour l’entrepreneuriat et ont été accompagnés dans leur installation.

Aujourd’hui, ils emploient du personnel.

D’autres jeunes qui préfèrent des emplois salariés ont été placés auprès de certaines grandes exploitations pour être des chefs d’exploitation ou des contremaîtres », a expliqué Siaka Koné.

Parlant de protection de l’environnement et de restauration des terres, il a indiqué que cette ferme expérimentale s’inscrit parfaitement dans cette dynamique.

« Par nos pratiques agronomiques, nous faisons des rotations et des associations de cultures ainsi que l’agroforesterie.

Nous développons l’utilisation de certains engrais biologiques et pratiques agricoles durables.

Ce qui fait qu’il y a très peu d’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides.

Nous pratiquons aussi l’utilisation efficiente de l’eau à travers la retenue d’eau dont nous disposons.

Tout ceci contribue à la protection de la nature », a expliqué Siaka Koné.

Nina Aya Kouassi, jeune commerçante avec un niveau d’étude de 3e, apprend l’élevage de poulets pour son autonomisation.

« Je veux être restauratrice.

Pour plus d’efficacité, j’ai décidé d’apprendre l’élevage de poulets.

Je vais utiliser ces poulets pour mon restaurant au lieu de les acheter », a-t-elle dit.

Les jeunes apprenants de cette ferme expérimentale, fruit d’une coopération avec l’INP-HB de Yamoussoukro, sont recrutés par appel à candidature auprès des collectivités locales.

A travers des communiqués radio et aussi à travers l’Agence emploi jeunes.

Tous les jeunes, étudiants ou déscolarisés, qui veulent se reconvertir dans l’Agriculture sont acceptés en fonction du nombre de places disponibles.

Le directeur général de l’INP-HB de Yamoussoukro, Moussa Kader Diaby, était présent au cours de cette visite.

A.D.

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