La 1re journée du Salon international du Livre d’Abidjan (Sila) s'est tenue ce mercredi 18 mai 22, au Palais de la Culture de Treichville avec des panélistes de rénoms.
Les amoureux de la littérature ont suivi avec beaucoup d'intérêt le panel 1 du Sila 2022. (Dr)

Les amoureux de la littérature ont suivi avec beaucoup d’intérêt le panel 1.

C’était lors de la 1re journée du Salon international du Livre d’Abidjan (Sila) qui se tient depuis ce mercredi 18 mai 22, au Palais de la Culture de Treichville.

Intitulé « Forces et capacité de résilience des professionnels du Livre face à la crise sanitaire de la covid19 », ce thème a été animé par des panelistes de renom.

Il s’agit de René Yédiéti, PDG de Librairie de France Groupe, Dominique Le Bouches, Directeur général des Éditions NEI-CEDA et Aminata Sy, Directrice générale de NEAS.

Avec pour modératrice, Laure Bledou, Directrice générale Bayard Afrique et Chroniqueuse télé.

Tous des femmes et hommes de métiers avec de bons témoignages de vie littéraire.

l’on retient que l’Afrique à beaucoup à faire pour tenir le coup et le marketing digitale semble être la voie d’avenir.

aussi, il ressort des différents échanges que l’avènement de la Covid19 a été à la fois heureux et mauvais pour la famille de la littérature.

Heureux du fait que lors du confinement, plusieurs ouvrages ont vu le jour car les auteurs avaient plus de temps pour écrire.

Le livre à connu un boom ces trois dernières années

Le Patron de la Librairie de France a révélé que « Ces trois dernières années, nous avons vendu trois fois plus de livres qu’il y a dix ans ».

Cependant, les éditeurs ne pouvaient travailler convenablement pendant le confinement.

La chaîne du livre a donc subi les affres de cette pandémie. Du coup, les rares éditeurs présents, sur le marché et compte tenu du nombre important de commandes, ont monté les coûts.

Une raison qui s’explique aussi, par la rareté de tout ce qui entre en ligne de compte dans la fabrication des ouvrages.

A savoir papier, encre etc.
Pire, la guerre en Ukraine est venue assombrir davantage ce tableau peu reluisant.

Face à cette situation, la digitalisation du Livre en Afrique a connu un boom.

Et cela semble prendre le cœur des auteurs qui gagnent mieux leur vie par cette voie que passer par la voie traditionnelle.

Mais tous espèrent que la post-covid et la guerre en Ukraine pourra remettre les pendules à l’heure.

Devant un auditoire composé essentiellement d’élèves et étudiants, les panélistes ont prodigué des conseils.

Pour avoir la Culture de la Lecture.

Car, lire permet de lutter contre le vieillissement du cerveau, d’améliorer sa mémoire, son empathie, son imagination, mais aussi de prendre une pause.

Pepson

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