Invité pour animer le Press-club de l’UNJCI sur les impacts des nouvelles réformes dans l’amélioration du cadre de vie, le Ministre Bruno Nabagné Koné a mis l’accent sur les réformes.
Surtout la qualité des travaux entrepris dans le secteur de la construction, du logement et de l’urbanisme, par son département.
A l’entendre, pour construire en milieu urbain, il faudra désormais trois principaux documents.
A savoir un permis de construire délivré après une étude de sol, L’ACD ou Autorisation de Construction Définitive.
Selon le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU), ce document peut être désormais obtenu en trois ou six mois maximum.
Et enfin, il y a le Certificat de Propriété Foncière (CPF) et le Certificat de Mutation de Propriété Foncière).
« Ce sont les seuls documents avec lesquels on peut lever un crédit bancaire hypothécaire », précise Bruno Nabagné Koné.
Aussi, a-t-il ordonné l’intervention obligatoire d’un architecte en bâtiment, pour toute construction qui doit se faire en Côte d’Ivoire.
Car l’architecte est un élément important dans la construction.
Les nouvelles réformes du secteur du logement prennent également en compte la démolition des quartiers précaires et les bidonvilles.
Fini également les lotissements illicites désordonnés.
« Aujourd’hui, si nous voulons faire un programme de logements sociaux qui marche en Côte d’Ivoire, cela doit se faire en parallèle avec l’effacement de la tâche des bidonvilles et des quartiers précaires, puisque ce sont ceux-là qui sont les moins bien logés.
Si le bien en question présente des risques, il n’y a pas d’autres solutions que de démolir.
Ces quartiers là seront donc démolis, j’insiste là dessus, et ce n’est pas rattrapable », avertit le Ministre.
Parce le MCLU estime que l’amélioration du cadre de vie est au centre de la vie de l’homme.
« C’est là que nous résidons, c’est là que nous dormons, c’est là que nous vivons avec nos familles et nos enfants. »
Parlant des logements sociaux intégrés dans le programme gouvernemental, si les objectifs n’ont pas été atteints, il y a bien des raisons.
Il s’agit de la faible capacité technique et financière des promoteurs.
Il s’agit de l’absence de mécanisme de garantie et de la coordination du programme.
« Nous avons donc tiré les leçons de tout cela.
Et les réformes qui ont été prises dans le secteur de l’habitat l’ont été sur la base de ces faiblesses, » conclut le Ministre Bruno Koné.
Qui est dorénavant résolu à beaucoup communiquer sur les missions et activités de son département.
Partant, briser l’ignorance des populations.
Ainsi, il a donné des chiffres concernant les effondrements et les démolitions qui sont causes d’incivisme.
Et également de désordre, et d’affront de certaines personnes.
Aussi, au titre des démolitions, ce sont en 2021, 51 habitations, contre 42 à mi année 2022.
Les effondrements d’immeubles sont estimés à 11 en 2020, (plus gros score), 2 en 2021, et 3 à mi année 2022.
Valéry Kelly et Moïse Katoumbi