L’activité initiée par le PNUD et ONU-Femmes a démarré par un cross populaire. Parti de la Préfecture de police, il s’est s’achevé à la Préfecture de région par un meeting de sensibilisation et des exercices sportifs.
Selon Scandia Toyo, coordinatrice de projets au PNUD, l’activité vise le renforcement de la relation police-population. « Lorsqu’on parle de la collaboration police-population, les femmes ne s’impliquent pas trop.
Donc, nous voulons donner une dimension genre à cette relation. Raison pour laquelle, vous voyez aujourd’hui une activité qui réunit beaucoup de femmes. On a juste quelques hommes.
Ceci, afin de dire aux femmes que pour atteindre la sécurité dans notre localité, elles doivent aussi approcher les forces de l’ordre. Et aux forces de l’ordre, comment se comporter avec les femmes », a-t-elle expliqué.
Pour la présidente de la cellule civilo-militaire du département de Bouaké, Emma Godi, cette activité est un message à l’endroit des femmes. Pour les inciter à collaborer avec les forces de l’ordre. Tant pour leur propre sécurité que celle de leur famille.
Le Commissaire adjoint du 2e arrondissement, Gbané Tidjane, a échangé avec les femmes sur la notion de police de proximité à travers des questions-réponses. Notons que cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet.
Celui de l’« Appui intégré à la gestion du développement local, à la promotion de sociétés pacifiques et à la sécurité humaine dans la région de Gbêkê ».
Ce projet porté par le PNUD et ONU-Femmes est financé par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine
.Eugène Kouadio