Cette formation est liée aux activités de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (VBG) de ladite ONG catholique. Selon le point focal VBG de la Caritas, Sidonie Amani, cette formation vise à donner les rudiments nécessaires aux responsables Caritas pour dynamiser la lutte contre les torts faits aux plus vulnérables.
Différentes thématiques dont celles relatives aux VBG, à la Covid-19 ainsi que la santé sexuelle et de la reproduction qui ont été abordées au cours de cette formation.
La directrice de la Clinique juridique de Bouaké, Reine Kouamé, a communiqué avec les participants sur les questions de VBG.
« Il était question pour nous de parler des généralités sur les VBG, à savoir le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage forcé, mariage précoce, maltraitance psychologique émotionnelle, le déni de ressources et d’opportunité », a-t-il énuméré.
Les armes nécessaires aux agents de la Caritas
Pour l’agent humanitaire, Gauthier Djiévié, dont l’exposé a porté sur la Covid-19, il s’agissait de donner les armes nécessaires à ces agents de la Caritas pour combattre la désinformation autour de la vaccination contre la maladie.
« Il était question pour nous de sensibiliser les agents de la Caritas sur les idées fallacieuses liées à la vaccination contre la Covid-19. On a entendu souvent dire que ceux qui vaccinent ne pourront pas procréer. S’il y a lieu d’avoir de bonnes informations, il fallait se renseigner auprès de l’Institut national d’Hygiène publique… », a-t-il dit.
Pour sa part, Ernest Zaouli Bi Zaouli, conseiller-formateur à l’AIBEF, a parlé de santé sexuelle et de la reproduction et aussi de la fistule avec les participants.
Rappelons que cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion de la santé sexuelle reproductive et de la lutte contre les viols et violences sexuelles et psychologiques faites aux filles et aux femmes handicapées et non handicapées, projet porté par l’ONG DDE-CI et financé par ONU-Femme et le Fonds Liliane.
Eugène Kouadio