Au cours de ces rencontres, l’équipe de la Caritas a échangé avec différents groupes paroissiaux. Notamment, les CEB Jean-Paul II, St. Antoine de Padoue et les Choristes de La Maîtrise de Bouaké. Afin de communiquer sur les six types de VBG (Violences basées sur le genre).
A savoir le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage des enfants, le déni de ressources, d’opportunité ou de service et la maltraitance psychologique ou émotionnelle.
« Nous leur avons dit que c’est important de dénoncer les cas de VBG. On a aussi parlé de la santé sexuelle et reproductive. On leur a dit de parler de sexualité avec les enfants pour pouvoir leur permettre de mieux se prendre en charge et faire attention… », a expliqué Sidonie Amani, point focal VBG de la Caritas diocésaine.
Il y va de la vie de nos enfants
Pour la conseillère de la CEB St. Jean-Paul II, ces séances d’échanges sur les VBG sont la bienvenue. « Nous sommes des pères et mères de famille, même si nous ne sommes pas directement concernés mais dans le voisinage nous sommes confrontés à des situations scandaleuses. Il y va donc, de la vie de nos enfants… », a dit Marguerite N’Guessabé. Avant de souhaiter que ce genre de rencontre d’information s’intensifie afin que tout le monde soit sensibilisé sur les VBG.
Le point focal VBG, a indiqué qu’en cas de viol, les victimes disposent de 72 heures pour une meilleure prise en charge, afin d’éviter la contamination au VIH/Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST).
En effet, ces activités financées par Onu-Femme et le Fonds Liliane, s’inscrivent dans le projet de l’ONG DDE-CI: « Promotion de la santé sexuelle reproductive et de lutte contre les viols, les violences sexuelles et psychologiques faites aux filles et aux femmes handicapées et non handicapées ».
Eugène Kouadio