7 ha 806 m2. C’est la superficie totale de l’habitat de la caisse qui comprend au total 260 appartements. A savoir 64 au niveau des immeubles, 36 pour les duplex 140 en ce qui concerne les maisons basses et 20 villas dont les occupants sont propriétaires.
C’est par cette précision que le président du Comité des résidents de l’habitat de la caisse, Ibrahim Touré, démarre son exposé pour situer le sens de cette conférence de presse.
Selon Ibrahim Touré, à la faveur de la loi de 1989, sur la rétrocession des logements d’état à leurs occupants, ils ont entamé des démarches afin que les maisons qu’ils habitent leur soient rétrocédées.
Malheureusement, selon ses dires, le coup d’état de 1999 et la rébellion de 2002 ont mis fin à l’évolution du processus qui suivait son cours normal. Il poursuit pour dire qu’en 2007, des démarches ont été menées auprès de la CNPS afin que la situation soit réglementée.
Et c’est en 2009 que la première mission est arrivée pour faire l’évaluation, l’état des lieux de la cité et ses occupants. Donc, c’est eux qui ont sollicité la CNPS pour l’état des lieux.
Les résidents appellent le Président au secours
Et contre toute attente, ils sont menacés d’expulsion de la cité, parce que d’après lui, leurs détracteurs auraient dit que ce sont des rebelles qui occupent les maisons.
Pour le président des résidents, derrière ces menaces d’expulsion se cachent des velléités de vouloir récupérer la cité et reconstruire des maisons huppées pour une certaine catégorie de personnes plus aisées socialement.
Après plusieurs démarches infructueuses et pour ne pas mener un combat perdu d’avance, les résidents de la cité CNPS appellent au secours le Président de la République Alassane Ouattara.
Ils ont proposé que ce dossier soit pris en compte dans la politique de logements sociaux, impulsée par le gouvernement afin que les maisons leur soient rétrocédées pour qu’ils soient définitivement propriétaires.
EK