La foire d
L'exposante Manuella Karelle (Debout) fait la finition de sa cliente (à gauche). (Lrci)

Cette Foire selon les organisateurs vise à promouvoir l’art du crochet et du tricotage peu connus sous nos cieux. Bien que les exposants présents soient venus avec divers articles issus de leur création pour achalander leurs différents stands, l’espace qui abrite l’événement est relativement désert.

Toutefois les exposants très confiants ont étalé la crème de leurs ouvrages ainsi que les matières premières nécessaires pour leur réalisation. Des articles de mercerie aux vêtements tricotés en passant par les accessoires rivalisent d’un étalage à l’autre.

Manuella Karelle Diby, comptable de profession, est présente à cette exposition avec « MK Crochet » sa marque. Accrochés sur des cintres et des présentoirs pour vêtements, l’on peut clairement apprécier le travail de professionnel fait par la jeune dame.

A savoir des tenues de plage, des nuisettes et des robes d’été. Des tenues selon elle, très adulées par la gent féminine.

Les vêtements crocheter sont adulés par les visiteurs

En témoigne les visiteurs de son stand qui se sont ruées sur lesdits vêtements. « Je me suis procurée l’une de ces ténues parce que la Femme c’est avant tout, l’esthétique et il est important pour elle de toujours séduire son homme.

La foire du Crochet et de la Laine
Une vue des articles de l’exposition. (Lrci)

Surtout qu’il n’y a pas d’âge pour le faire », s’est justifiée Dame Yolande Youayou, esthéticienne et Servante de Dieu qui n’a pas résisté à l’envie de s’en offrir un.

Pareil pour Denis Nagalo, un jeune marié qui compte faire une surprise à son épouse, une fois à la maison. « Ce sont des tenues très sexy et glamour que j’aimerais voir mon épouse porter », se justifie-t-il.

Et sa table d’exposition, occupée essentiellement par ses accessoires de beautés, vitrine de l’art de Manuella, y sont exposés. Notamment, les sacs à main, les boucles d’oreilles, les pochettes, les supports pour Bluetooth.

« Je confectionne les culottes à mes heures de pauses et une fois à la maison, je réalise les hauts (Camisoles ou soutiens)», déclare fièrement Manuella. Qui dit réaliser ainsi, deux ou trois ouvrages par jours.

La matière première de qualité est importée

En revanche Alexandrine Kouakou promotrice de CK Créations, exerce l’art du crochet comme métier. Elle dispose dans sa collection de différents articles de maison faits à la main. A savoir des tapis de sol, nappes de tables, des supports de sous-tasses etc. ainsi que des accessoires de mode.

Notamment des Cardigans et robes confectionnés et crochetés à la main. Soit avec pour matière première la laine, le Macamé, l’acrylique, le bambou ou le raphia.

« Pour avoir un travail avec une bonne finition, nous avons recours à la matière première (laine) importée qui nous revient plus chère mais est de meilleure qualité », dit-elle avec un pincement dans la voix.

Cependant cette passionnée de l’art du crochet, espère que ce métier au fil du temps s’impose.

Zélina YIRINALILÊ

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