« Gouvernance des comités de gestion de santé (COGES) et mobilisation des ressources domestiques pour la Santé en Côte d’Ivoire : exemple des COGES du District sanitaire de Daloa ».
C’est l’intitulé de la Thèse de Doctorat soutenue publiquement par Lago Gouali David.
C’était ce samedi 08 octobre 2022, au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara à Bouaké.
Ville du centre de la Côte d’Ivoire, dans la Région de Gbêkê,.
Selon David Lago, le choix de ce sujet de recherches est motivé par un constat qui traduit des insuffisances dans le fonctionnement des comités de gestion (Coges).
« Au niveau de la Santé, les organes ne fonctionnent pas comme il se doit parce que souvent les comités sont réticents », a-t-il revélé.
Pour lui, certaines formations s’avèrent nécessaires pour redynamiser le système.
« Il faut que les comités soient bien formés et qu’ils acceptent de contribuer au développement de notre système sanitaire.
Ce, en impliquant de façon concrète, à tous les niveaux, toutes les populations.
A savoir les jeunes, les vieux, les autorités traditionnelles, les autorités administratives », a-t-il suggéré.
Car il estime qu’il y a un véritablement problème de communication dans le fonctionnement du système.
« Il y a manque de communication et d’initiatives pour pouvoir gérer les Coges.
Il y a également le problème de la prédominance des acteurs médicaux », déploré Lago David.
C’est pourquoi, il entend soumettre les recommandations de son travail à la tutelle, afin de contribuer à une meilleure gestion du système.
Pour le nouveau Docteur de socio-anthropologie, tout membre d’un comité de gestion doit incarner des valeurs cardinales.
Notamment le civisme, l’intégrité, la responsabilité et l’honnêteté pour le meilleur fonctionnement de ces comités.
Le Dr Lago Gouali David est administrateur des services financiers au ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.
L’un des premiers étudiants de l’ex-Université de Bouaké, 30 ans après, il soutient une Thèse de Doctorat avec la mention Très Honorable.
Eugène Kouadio