Au total ce sont 977 candidats pour les quatre centres de Botro qui affrontent ces épreuves dont 972 candidats officiels et cinq candidats libres. Au cours de ce lancement, qui est une grande première du genre à l’intérieur du pays, le directeur de ce centre d’examen, Kitan Coulibaly, a souligné que toutes les conditions sont réunies pour que cet examen se déroule sans incident.
Toutefois la ministre de l’Education a prodigué de sages conseils et mis en garde les candidats. « A partir de Botro, je voudrais dire à tous les candidats de se concentrer. Ce que vous avez appris en classe, c’est ce qu’on vous donne. Ne trichez pas, parce que si vous trichez on va vous mettre dehors… », a-t-elle martelé.
Besoin d’innovation et de rapprochement
Selon Mariatou Koné, cette innovation, répond à un besoin d’innovation et de rapprochement des centres d’examens des populations. Si bien qu’en plus des trois centres, Botro vient d’enregistrer un 4e centre d’examen. Ainsi, le nombre de centres proches des populations va progressivement augmenter.
L’autre innovation cette année, est l’ouverture de six centres d’examen à l’intérieur du pays, en faveur des candidats handicapés, en dehors de celui d’Abidjan. De sorte que tous, au nom de l’équité puissent, selon la première responsable de l’éducation, participer aux examens dont les résultats seront connus le mardi 20 juin 2023.
Bientôt les écoles en paillotte seront un vieux souvenir
Une initiative saluée par le député de Diabo-Languibonou, Jacques Assahoré Konan, cadre du département. L’Honorable dit soutenir la ministre de l’éducation nationale, qui a fait de la lutte contre la tricherie son cheval de bataille. « Nous adhérons à cette démarche parce qu’on ne peut pas construire une société avec des tricheurs, pour m’exprimer ainsi. Et c’est à la base qu’il faut concevoir et mettre en place cette vision », a-t-il relevé.
En effet, le choix de Botro pour abriter le lancement officiel des examens du CEPE et l’entrée en 6e 2023, a été motivé par le chef de la circonscription de l’Enseignement primaire et préscolaire (IEPP), Lacina Diabagaté.
Car la ministre a fait plusieurs dons en table-bancs et matériels didactiques aux établissements primaires et le Lycée Moderne de Botro. Toutefois, l’inspection a précisé que beaucoup reste à faire. Pour cela, plusieurs doléances ont été faites. Notamment l’éradication des écoles en paillote au nombre de 20 à Botro. Une préoccupation qui sera bientôt un vieux souvenir car, Mariatou Koné, a indiqué qu’un programme est en cours pour prendre en compte le cas de Botro.
Eugène Kouadio