Le gouvernement Burkinabé a fait de l’accès à l’eau potable et à un cadre de vie sain, l’une de ses priorités. A ce titre les statistiques de ces dernières années montrent un net progrès. Près de 2 336 forages ont été équipés de pompes à motricité humaine, dont 1713 communautaires, 537 dans des écoles et centres de santé, et 86 privés.
Ainsi, sur 100 Burkinabé, plus de 73 ont aujourd’hui accès à l’eau potable dans le pays. Et un accent particulier est mis aussi sur l’équipement, en milieu rural. Des écoles et centres de santé ont bénéficié de points d’eau potable.
A cela s’ajoute la réhabilitation de 1 083 forages. L’on dénombre aussi la réalisation de 225 systèmes d’adduction d’eau potable et points d’eau autonomes dans les zones rurales et semi urbaines. Afin d’assurer la desserte en eau dans les zones urbaines, semi urbaines et rurales. Des droits fondamentaux pour lesquels le gouvernement a pris des dispositions pour accélérer la mise en œuvre de ce volet sensible du Pnds.
Pour cela, ce bilan est renforcé par la réalisation de 35 615 branchements particuliers en zones urbaines et rurales. Pour satisfaire la demande en hausse, la capacité de production d’eau potable a été portée à 151 584 m3/jour.
Aussi, pour réduire les pénuries d’eau durant les périodes chaudes, d’énormes efforts ont été consentis. Le Président Burkinabé Roch Kaboré a par sa politique, revu à la hausse les capacités de stockage d’eau. Pour ce faire, six nouveaux barrages ont été livrés. Il s’agit de Samendeni et Matourkou dans la province du Houet, Guitti dans le Yatenga, Biéha dans la Sissili, Lindi dans la province de l’Oubritenga ainsi que Kaoghin dans la province du Ganzourgou. Ce qui porte ainsi à 11 le nombre cumulé de nouveaux barrages depuis 2016.
Au total, ces constructions et réhabilitations ont permis d’accroître la capacité de stockage en eau de surface de 1 099,23 millions de m3 par rapport à 2016 pour atteindre une capacité cumulée de 6 135,35 millions de m3 à ce jour.
Jean LEMECHAN