La négligence ou omission peut induire le journaliste en erreur et l’on peut facilement se retrouver dans un cas de désinformation
la Directrice exécutive du FSDP (Fond de Soutien au devéloppement de la Presse) Bernice Nguessan (extrême droitre) a invité les journalistes à cultiver le patriotisme. (Ph: Laregionalenews.ci)

« Veillez à construire des vies à construire la Côte d’Ivoire…au delà des techniques penser à la Côte d’Ivoire aujourd’hui et demain…». C’est en ces termes que ce mardi 5 Octobre 2021 au cours d’un séminaire de renforcement des capacités la Directrice exécutive du FSDP (Fond de Soutien au Devéloppement de la Presse) Bernice Nguessan a invité les web journalistes à travailler avec professionnalisme en vérifiant toujours les faits avant de les publier.

Au cours de cette rencontre qui a réuni 40 acteurs de la presse numérique, il s’est agit de permettre aux participants d’être mieux outillés, pour détecter les fausses informations et les contrer. Pour ce faire, le thème «La production et détection des fausses nouvelles (Fakes news et désinformation)» a fait l’objet de réflexion. Ce, à travers plusieurs modules qui ont été abordés. À savoir, l’identification des infox et la pratique du fact checking dans une rédaction, reconnaître et débusquer les fakes news, la typologie des fakes news sur la toile en Côte d’Ivoire et les outils de résilience.

Selon Lacina Ouattara journaliste-formateur, le fact checking désigne une forme de traitement journalistique ou une pratique qui vise à examiner et à vérifier les dires d’un responsable politique, d’une personnalité ou d’un influenceur. «  L’exactitude des faits constitue l’objectif principal du fact checking. Pour cela, les journalistes mènent des enquêtes pour juger de la véracité de certaines affirmations » a-t-il dit.

Bien que le fact checking devrait être la base du travail du journaliste, l’accès à l’information et la pression de la production rendent difficile son application. C’est ainsi, qu’il a ajouté que cette négligence ou omission peut induire le journaliste en erreur et l’on peut facilement se retrouver dans un cas de désinformation.

Pour éviter cette situation, le formateur a insisté sur l’importance de l’évaluation de l’information et la réputation d’un site. Entre autres, «Identifier l’auteur du message, recouper le message et la source identifiée. Ensuite, remonter à la première source dans la mesure du possible et se dire que plus une information est surprenante plus elle doit être étayée et précise. Enfin, il faut toujours partir du principe qu’une information donnée sur le web par un inconnu, est par défaut plus fausse que vraie », a précisé Lacina Ouattara.

Il a également invité les acteurs de la presse en ligne à infiltrer les forums spécialisés, les communautés sur les réseaux sociaux, pages de soutien, pages certifiées ou vérifiées comme étant authentiques, pages avec des mises à jours. Le formateur a en outre, mis l’accent sur le téléchargement de certaines applications, pour la pratique de la recherche avancée ainsi que la création d’une rubrique vérification, afin de vérifier et certifier le site.

Ce séminaire organisé par le FSDP en partenariat avec le FDFP avec la collaboration du Repprelci va s’étendre sur trois jours et s’achever jeudi.

Angeline Djérabé

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