L’objectif pour ces femmes des médias est de s’unir autour d’un même idéal. Celui de lutter contre le harcèlement sexuel dont elles sont parfois sujettes dans leur profession d’une part. D’autre part, œuvrer pour des conditions meilleures de vie et de travail.
C’est Bako Nestor chef d’entreprise qui a procédé à l’investiture des membres de l’Ofumci, dirigés par la Journaliste Angèle Koulaï. Qui, en qualité de présidente, va conduire avec son bureau les rênes de cette nouvelle association.
Aka Anodjo 2e adjoint au maire de Port-Bouët, représentant le Maire, parrain de la cérémonie a salué cette initiative. « … Que les femmes aient décidé de créer une organisation spécifique au genre, est bien la preuve qu’il y a une culture féminine des médias.
Une manière de travailler plus douce et plus conciliante. J’espère que votre organisation exercera une influence déterminante sur l’ensemble des activités des médias… et grâce à vous la population aura du travail des médias une image plus conventuelle », a dit le représentant du maire Emmou Sylvestre.
Apporter leur contribution au secteur des médias
Pour Angèle Koulaï, présidente fraîchement élue de l’Ofumci, son organisation à sa partition à jouer. « Nous venons apporter notre modeste contribution à l’édification du secteur des médias », a-t-elle révélé.
Avant de signifier sa reconnaissance à tous ceux qui ont cru à ce projet. « Au nom de tous les membres de l’Ofumci, je tiens à dire toute ma gratitude au Maire de la commune de Port-Bouët.
Pour avoir accepté d’abriter cette cérémonie d’investiture. Je saisis l’occasion aussi pour remercier tous les sponsors et tous ceux qui ont permis que cette cérémonie se tienne », a-t-elle déclaré.
Les membres de l’Ofumci ont observé, une minute de silence en mémoire de la Journaliste, récemment assassinée.
Cette cérémonie était placée sous le patronage d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de l’Economie numérique. Et la présidence de Nasseneba Touré, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant.
Zouh Major
