dans le cadre de la célébration de la 26e édition de la Journée nationale de la Paix. Les autorités administrative, politique, coutumière et religieuses de la Région de Gbêkê, ont réfléchi sur la question de la paix.
La Cathédrale Ste Thérèse de l’Enfant Jésus de Bouaké a servi de cadre à la célébration de la 26e édition de la Journée nationale de la Paix. (Dr)

La cérémonie a démarré par une célébration Eucharistique officiée par Mgr Jacques Assanvo Ahiwa, Evêque Auxiliaire de l’Archidiocèse de Bouaké.

Pour Jacques Ahiwa, c’est une très belle occasion, sans distinction de religions, races, peuples, de se retrouver en miniature et prier pour la Paix.

« Comme celui qui détient la Paix, qui peut donner la Paix, c’est Dieu, je crois que la meilleure occasion en ce jour, c’est vraiment de prier. Et c’est ce que nous avons fait tout au long de cette célébration Eucharistique », a-t-il dit.

« Le message à travers les textes que nous avons étudiés, c’est de cultiver des rapports de justice, d’entente entre les peuples… », a-t-il ajouté.

Selon le Ministre-gouverneur du District de la Vallée du Bandama, Jean-Claude Kouassi, cette mobilisation de toutes les autorités aux côtés des religieux, pour cette célébration est motivée par le Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale.

« C’est à l’initiative et à la demande du Ministre en charge de la Réconciliation Nationale, le Ministre Kouadio Konan Bertin que nous nous sommes associés à la Commission justice et paix de l’Eglise Catholique pour célébrer cette journée de la Paix, ici à Bouaké », a-t-il dit.

Avant d’ajouter que leur contribution a consisté avec le député et le maire, a convié les autres élus ainsi que toutes les composantes de la population à cette célébration de la paix.

 Jean-Claude Kouassi a aussi annoncé que le Ministre Bertin Kouadio Konan, souhaite que la célébration nationale de la Paix l’an prochain se déroule à Bouaké. Cela, avec l’autorisation du Chef de l’Etat et de l’ensemble du Gouvernement.

En marge de cette célébration, une conférence suivie d’échanges a été organisée sur les liens entre la justice et la paix. A savoir, comment faire pour que grâce à une justice bien rendue, la paix soit consolidée et prospère dans le District de la Vallée du Bandama.

Comme panélistes, il y avait le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, le médiateur-délégué de la République de Gbêkê, le représentant du Conseil National des Droits de l’Homme de Gbêkê et un médiateur professionnel.

Eugène Kouadio

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