La barrière linguistique est désormais brisée entre la Côte d'Ivoire et la Russie. (LRCI)

« L’effort, après l’effort la récompense ». Convaincus de cet adage, Sanogo Yasmine, étudiante en Droit (L2), Ambeu Gael, étudiant en développement d’application et Yro Mahé Flaubert, étudiant juriste en Capa 2.

Respectivement à l’Université méthodiste de Côte d’Ivoire (Umeci), à l’université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, au nombre des récipiendaires issus des trois universités cooptées pour la mise en route du programme de mobilité académique, ont accepté volontairement d’inclure dans leur emploi du temps l’apprentissage de la langue Russe.

Après trois mois d’apprentissage, les barrières de la langue viennent d’être levées entre la Russie et la Côte d’Ivoire. Donnant ainsi à Soro Evelyne Floriane Yenion et Yao Max, Gbogou désiré, étudiants en Droit à l’Umeci et bien d’autres, fruits de la base de cette coopération, l’opportunité de mieux connaitre la Russie en faisant immersion dans ladite culture.

Le programme de la première promotion d’étudiants formée à la langue Russe s’est achevé. (Lrci)

Au terme de cet apprentissage on peut les entendre communiquer allègrement en Russe. Un engouement salué par les responsables Russes de l’université Yaroslavl et l’ambassadeur de Russie Alexey Saltikov.

Qui a félicité les étudiants pour cette coopération conjointe et salué les initiateurs du programme. « J’aimerais saluer ceux qui ont été au commencement de cet important projet qui concerne les trois Universités phares (Umeci, UVCI, UFHB). Car les premiers pas sont toujours difficiles surtout que la langue Russe bien qu’elle soit riche est difficile. En effet, son alphabet contient 33 lettres. C’est pourquoi je vous félicite tous. » a-t-il relevé. Avant de suggérer la célébration prochaine de la langue Russe afin de marquer cette coopération.

A entendre les étudiants c’est dans l’ordre normal des choses pour différentes raisons. « La Russie occupe une place dans le conseil des nations. Pour le besoin de la communication cette langue est importante et utile surtout pour nous qui projetons de nous rendre dans ce pays. De plus il importe d’ajouter une plus-value à notre CV afin d’être compétitif sur le marché de l’emploi », s’est exprimée Eunisse Diauba, étudiante en Droit (L2) à l’Umeci.

Aussi l’émissaire du Bishop a-t-il encouragé les étudiants à fournir des efforts, à être constant et ferme dans l’apprentissage car « Si la constance dans le travail est observée, il y a la récompense au bout parce que cela vous ouvre à d’autres horizons », a dit le Pr Louis Aboua.

Le Prof. Marie-Noelle Aboua représentant le Directeur de l’Enseignement Supérieur a relevé qu’à la création d’un centre dédié à l’apprentissage de la langue Russe, c’est un pas de géant qui vient d’être fait.

Pour le Prof. René Gnaléga, Directeur général de l’Umeci, ce projet qui sous-tend à l’établissement d’une passerelle entre les deux pays « est l’occasion pour nous de bâtir un pont entre la Russie et la Côte d’Ivoire car la langue Russe est une langue d’avenir », a-t-il insisté. Puis il a invité les étudiants de l’Umeci à saisir cette opportunité afin que l’Université méthodiste de Côte d’Ivoire soit un pôle important de la langue Russe.

Cette cérémonie marquant la fin de la première étape de l’étude de la langue Russe a été réhaussée par la présence des représentants de l’Université Yaroslavl de Russie.   

Angeline DJERABE  

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