Le collectif des organisations des élèves et étudiants réuni au sein des assises de la jeunesse estudiantine et scolaires de Côte d’Ivoire (Ajesci) s’est insurgé contre les violences perpétrées par la société civile. Lors d’un point presse animé ce mardi 15 septembre à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody, Kouamé Jean Vincent, porte-parole dudit mouvement, a lancé un appel à la retenue.
Au cours de cette rencontre dont l’objectif est d’interpeller la population sur l’importance du bien public. Notamment le transport en commun. « Les autobus de la Sotra (Société de transport abidjanais) sont des biens qui appartiennent à l’ensemble des Ivoiriens et non à un parti politique. Ils représentent les principaux moyens de transport des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire », a rappelé Jean Vincent Kouamé, porte-parole de l’Ajesci.
L’Ajesci s’insurge contre la destruction des biens publics
Avant d’ajouter à l’endroit du peuple, « vous pouvez marcher, cela est de votre droit, mais ne touchez pas aux bus de la Sotra car sans eux nous ne pourrons pas aller à l’école ». Pour cela, le Porte-Parole a saisi l’occasion pour inviter ses camarades étudiants à être en première ligne de la défense des autobus.
A ce titre le conférencier a annoncé qu’une campagne de sensibilisation sera lancée dans toutes les communes d’Abidjan. « Camarades étudiants et élèves, bientôt nous sillonnerons toutes les communes du district afin de lancer la campagne »ne touche pas à mon bus » » a dit Jean Vincent Kouamé, après avoir fait le bilan des derniers incidents qui ont eu court dans certaines municipalités.
« Les 13 et 14 août 2020 au cours des manifestants de la société civile et des partis de l’opposition, nous avons constaté avec tristesse des pertes en vies humaines et de nombreux dégâts matériel dont des bus, dans la commune de Yopougon, par ailleurs le 14 septembre ces mêmes actes se sont produit dans la même commune » a-t-il relevé.
L’Ajesci est un collectif créé en mai 2020 avec pour mission la défense des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.il regroupe quatre organisations. A savoir l’Union des mouvements estudiantins et scolaires de Côte d’Ivoire (Umes-ci), le Mouvement universitaire des droits de l’homme (Mudh), l’Union nationale estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Unes-ci) et la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement technique et professionnel de Côte d’Ivoire (Fetep-ci).
J.B. KOUAKOU