Les statistiques du programme un monde sans déchets à Coca-cola, montrent que seulement 10% des déchets générés chaque année, sont recyclés. Pour inverser la tendance, une plateforme associative dénommée Association ivoirienne de valorisation des plastiques (Aivp) a procédé ce jeudi 24 septembre au lancement de ses activités.
L’objectif de ce groupement est d’atteindre zéro déchet plastique non valorisé à fin 2030. Mutualiser également les efforts des acteurs pour créer un système coordonné de gestion des déchets plastiques. Et enfin promouvoir l’économie auprès des entreprises et des pouvoirs publics.
En effet, l’association entend selon les organisateurs, relever le défi de la valorisation des déchets plastiques. A savoir le recyclage, la réduction et la réutilisation des emballages plastiques. Afin de trouver une solution durable à cette problématique créer par plus de 6 millions de tonnes de déchets.
Atteindre zéro déchet plastique non valorisé à fin 2030.
«La valorisation des déchets en général et particulièrement des déchets plastiques apparait comme un moyen sûr pour juguler leurs effets néfastes sur la santé des populations et sur la qualité du cadre de vie. Cela va également permettre de créer des emplois verts et durables pour les jeunes », a félicité le Directeur général de l’Assainissement et de la Salubrité Lanzéni Ouattara, représentant la ministre de tutelle Anne Ouloto. Qui invite l’association, par des actions concrètes, à prendre une part active à ce combat commun.
Pour Don Dussey, représentant le président de l’Aivp le problème c’est l’utilisation que les hommes font du plastique. Aussi faut-il le recycler pour créer des emplois et participer à la protection de l’environnement.
A ce titre, la plateforme associative prévoit à en croire le vice-président de l’association Thomas Caso, directeur général de Nestlé-CI, un vaste programme dans la mise en œuvre de ses activités. Notamment la création de 12 points de collecte de déchets plastiques dénommée agoras ainsi qu’un projet école pour sensibiliser les élèves au tri sélectif. Cela en vue de collecter au minimum 200 tonnes de plastiques par an.
Claude Koutoua, président de la commission énergie qualité hygiène sécurité et environnement de la Cegci, a précisé qu’il s’agit de mettre en exergue une économie circulaire génératrice d’emplois.
Angeline DJERABE