Ces 37 mineurs composés de 21 garçons et 16 filles ont été formés pendant 10 mois dans plusieurs corps de métier. Notamment la coiffure homme et dame, l’agropastoral, l’informatique ainsi que le métier à tisser (tissage de pagne). Il s’en suivra six mois de stage pratique.
Pour le directeur du CREM, Arnaud Bergson Konan, cette journée portes-ouvertes est une nécessité. Car elle permet de montrer au grand public que les mineurs qui intègrent le centre ressortent avec des valeurs.
« Ces jeunes sont venus pour diverses raisons. Et notre responsabilité est de faire d’eux, des personnes qui vont compter demain dans le tissu économique, à travers une insertion socioprofessionnelle réussie », a-t-il expliqué.
En effet, les visiteurs ont été gratifiés d’un défilé de mode et d’une visite de stands pour apprécier les créations des pensionnaires du CREM. Car, le CREM accueille les enfants au contact du système judiciaire.
A savoir les enfants infracteurs, les enfants en danger, les enfants victimes et les enfants témoins de 14 à 18 ans. Des enfants qui sont selon lui, sélectionnés par les tribunaux. Mais sur les 40 personnes que compte cette 3e promotion, trois ont manqué leur admission.
La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités judiciaires. Il s’agit du Procureur de la République près le pôle pénal économique et financier et la Directrice de la Protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse.
Créé en 2019, le Centre de réinsertion de Bouaké forme dans divers domaines. Aux métiers de l’informatique, le tissage de pagne, la couture mixte, la coiffure homme et dame, l’agropastoral et la boulangerie-pâtisserie.
Eugène Kouadio