Les lampions se sont éteints sur la phase internationale de Clap ivoire, le Festival-concours de courts métrages destiné aux jeunes réalisateurs de l’espace Uemoa, avec le sacre du Mali. C’était le 6 septembre 19, à Abidjan-Yopougon.
Des 13 vidéogrammes soumis à la sagacité des membres du jury, cinq se sont démarqués positivement. La fiction Kuma de la malienne Hawa Aliou N’Diaye a raflé trois Prix. Celui de Kodjo Ebouclé, de la meilleure photo et de l’interprétation féminine.
La fiction « Le champ des oubliés » de Komla Roger Gbekou a remporté un trio de laurier. Celui du meilleur son, fiction et scénario.
La meilleure interprétation masculine, et le Prix du public sont revenus à la Côte d’Ivoire avec la fiction « Condition » de Pierre Coulibaly.
Quant à la récompense du meilleur documentaire ainsi que celle de l’intégration africaine, elles ont été octroyées respectivement à « L’or rouge de Noepe » et « Naténi, mon identité ».
Pour Roger Gnoan Mbala, président du jury de la 19e édition de Clap ivoire, le Festival est à encourager et doit s’enraciner dans le temps. Il a ensuite félicité les lauréats et inciter les candidats malheureux à redoubler d’effort à l’avenir.
Dr Yao François, Dg de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire a exprimé sa gratitude à l’Etat ainsi qu’à la commission de l’UEMOA pour leurs efforts. « Grâce à la politique du ministre de la Culture et de la Francophonie et de nos partenaires qui ne ménagent aucun effort pour hisser l’activité cinématographique à son meilleur niveau, nous pouvons nous féliciter d’avoir enrichi la liste des réalisateurs ouest-africains », a-t-il dit.
Diakité Coulibaly président du Fonsic a quant à lui mis l’accent sur la qualité des vidéogrammes. « Les projets étaient de si belles factures. Je voudrais dire à ceux qui n’ont pas eu de Prix que c’est maintenant l’aventure commence », a-t-il déclaré.
Angeline Djérabé