Pour l’ouvrage fait sur les tresses avec Suzanne Kouamé et le livre de littérature enfantine de Fatou Keïta, les éditions Eburnie a reçu deux Prix Sila à la 11e édition du salon. Marie-Agathe Amoikon Fauquembergue, Pdg de la structure bénéficiaire a livré ses impressions.

Que représente les deux Prix que vous venez de remporter?

J’ai travaillé pendant 18 ans dans une entreprise de la place, avant de devenir moi-même, il y a 18 ans éditeur. Donc cela fait 36 ans que je suis dans le domaine de l’édition. Vous savez, chaque fois que l’on reçoit un Prix, c’est gratifiant, parce que c’est une sorte de reconnaissance pour le travail bien fait.

Aujourd’hui quel est votre regards sur le Sila?

Le Sila prend de l’ampleur et se bonifie au fil des ans. Nous avons un beau monde qui passe. Les gens sont également contents. Parents et enfants viennent faire beaucoup d’achat. Donc nous sommes satisfaits des différentes éditions du salon.

Quel sens donnez-vous au choix de la France comme pays hôte et Véronique Tadjo, auteure à l’honneur?

C’était important que la France qui est notre partenaire de toujours soit pour cette édition dite salon de la maturité à nos côtés.

En ce qui concerne Véronique Tadjo, c’est un écrivain que j’apprécie vraiment et qui m’a fait l’honneur de publier dans ma maison d’édition. Je suis très heureuse parce qu’elle mérite d’être célébrée dans son pays comme c’est le cas cette année.

Entretien réalisé par:

Angeline Djérabé

Jean-Christophe (Source Africa TV)

Jean Bavane (Fratmat) 

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