La maladie à coronavirus (Covid19) est réelle avec près de 109595 cas confirmés à travers le monde. Aussi les experts africains de la santé ont-ils au sortir d’un atelier de formation de trois jours, pris plusieurs résolutions préventives, au nombre desquelles l’implémentation des mesures de protection adaptées. Ont annoncé le 13 mars 20 à Abidjan, les Dr Guy Gérard Kouamé, Tochi Joy Okwor et Anna Vorndran, respectivement responsables d’Africa center for disease control (CDC), Nigéria CDC et ICAN (infection control Africa network).
Pour ces experts de la santé, contracter la maladie à coronavirus n’est pas une sentence de mort, puisqu’il y a des choses simples qui permettent de s’en sortir et de lui « barrer » la route.
Même si le continent africain a le plus faible taux d’infection, il importe d’insister sur les mesures de prévention standards. Notamment tousser dans le coude ou dans un mouchoir jetable, ne pas se serrer les mains ou faire des accolades, utiliser un gel mains et porter un masque jetable. En somme éviter le contact avec les gens pendant cette période. Il convient également de mettre l’accent sur le nettoyage, se laver régulièrement les mains, éviter les lieux fréquenter, faire attention aux personnes autour de nous et relayer l’information autant que possible dans les langues locales.
Il est impératif de respecter les mesures de prévention standards
« Nous avons différents points de détection. Mais chacun doit véritablement s’impliquer et être vigilant, parce que c’est de la responsabilité de tous », a conseillé le Dr Tochi Joy Okwor de Nigeria center for disease control). Avant d’inviter les voyageurs à la franchise et aussi à coopérer lorsqu’ils remplissent les formulaires aux postes de contrôle. « Pour l’instant cette pathologie ne fait pas de tri de genre, d’ethnie et de religion. Donc il faut juste œuvrer à ce que cela ne se propage pas », a ajouté Dr Anna Vorndran de l’ICAN.
Pour ce faire, Dr GUY Gérard Kouamé d’Africa CDC a insisté sur l’importance du partage de l’information sur le Covid19. « Ce doit être une collaboration entre la presse, les experts de la santé et la population. Car les médias sont à même de véhiculer facilement le message et de toucher plusieurs personnes », a-t-il préconisé. Avant de préciser qu’avoir la toux et la fièvre ne suffisent pas pour se prononcer.
Entamé le 11 mars 20, la formation des formateurs qui a réunit les experts en prévention, contrôle des infections (PCI) et en surveillance sanitaire aux frontières, a pris fin ce jour sur une note d’espoir. « L’Afrique est prête à faire face à cette pandémie vu que nous avons les ressources nécessaires », a rassuré le Dr Guy Gérard Kouamé.
Angeline DJERABE
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