La Commission nationale d’agrément des supports didactiques et pédagogiques s’est réunie en vue de statuer là-dessus.
Au total 131 ouvrages proposés par les éditeurs ont été soumis à l’appréciation de la Commission nationale d’agrément des supports didactiques et pédagogiques. A savoir 40 romans, 6 manuels pour le préscolaire, 12 au primaire et 73 œuvres pour le secondaire.
C’était le mercredi 5 août 2020, à Abidjan au cours d’une réunion visant à sélectionner ceux des ouvrages pouvant être intégrés, reconduits ou retirés du programme du système éducatif ivoirien de la maternelle à la terminale, à la prochaine rentrée des classes.
Le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (Menetfp), Kabran Assoumou, a présidé les travaux de cette séance.
A terme, la commission devrait pouvoir soumettre à la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, les ouvrages agréés, ceux recommandés et ceux susceptibles d’être améliorés et retenus. Il lui reviendra de diffuser la liste définitive.
« Chaque année, la Direction de la pédagogie et de la formation continue (Dpfc) reçoit les propositions des éditeurs. Elle les lit, les relit et fait les synthèses. Nous sommes en train de les analyser sereinement. De nouveaux ouvrages intégreront les programmes avec une ouverture aux auteurs ivoiriens, d’Afrique et du monde. Ceci, pour que les enfants soient formés avec un pied dans la tradition et la tête dans la modernité », a déclaré l’Inspecteur général, Coordonnateur général du ministère, Kourouma Ibrahima.
Pour le Directeur de la pédagogie et de la formation continue (Dpfc), Silué Nazouan, il s’agit de vérifier la conformité du contenu des ouvrages, manuels et livres avec les programmes qui doivent s’adapter à l’évolution du temps. « Plusieurs ouvrages qui ne sont plus au programme sont remis dans les bibliothèques. Tandis que de nouveaux ouvrages, moins épais, en couleur, moins chers sont retenus », a-t-il ajouté.
Ce choix, à l’en croire, n’est pas fortuit. Il permettra à l’enfant ivoirien ou africain en Côte d’Ivoire d’étudier des histoires qui lui permettent de s’incruster dans son terreau, a-t-il projeté.
Rappelons que pour éviter la vente d’ouvrages comportant des fautes et erreurs, comme c’était le cas, l’année dernière, la ministre en charge de l’Education nationale, Kandia Camara a pris un nouvel arrêté.
Il fixe clairement les critères d’agrément et de recommandation. L’idée c’est de permettre à chaque établissement de choisir à la Direction de la pédagogie et de la formation continue (Dpfc) l’ouvrage qui convient. Et cela, selon le conseil de l’établissement aussi bien aux enseignants qu’aux apprenants.
A ce titre, la responsable du Centre de formation et de production de matériels didactiques, Silué Fatoumata Coulibaly, a assuré que son service produit sans fautes les manuels du préscolaire et du primaire, et est associé au processus de sélection des supports des éditeurs privés.
Elle a, en outre, salué l’implication de la ministre Kandia Camara dans l’élaboration et la validation de manuels dans les matières d’éducation physique et sportive, d’éducation musicale, des arts plastiques et d’informatique qui font référence dans la sous-région.
Source : Sercom