Le syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (Synappci) tient son 7e congrès les 8 et 9 octobre prochain. L’annonce a été faite par Guillaume Gbato, secrétaire général (Sg) sortant et candidat à sa propre succession. C’était ce samedi 26 septembre lors d’une conférence de presse qu’il a animé au siège de ladite association à Abidjan-Cocody les 2 plateaux.
Selon Guillaume Gbato, Sg du Synappci, ce congrès, s’articulera autour du thème « Vingt ans de lutte contre la précarité dans les médias ivoiriens : bilan et perspectives ». Une occasion de faire le bilan complet de la gestion du bureau sortant. « Ce 7e congrès sera également une occasion pour faire le bilan global de l’action de l’organisation au cours des 20 dernières années, de son impact sur la vie de ses membres, et sur l’évolution du secteur des médias en Côte d’Ivoire, à l’effet de prendre de nouveaux engagements pour l’avenir », a-t-il expliqué.
Relever le défi de la précarité de la presse
Pour le conférencier, le premier défi de la presse en Côte d’Ivoire, c’est la précarité. Aussi bien matérielle, sociale, vitale que salariale des journalistes et professionnels de la communication. C’est pourquoi Guillaume Gbato a invité les journalistes à se déplacer massivement pour discuter de leurs conditions de travail et de vie. Surtout que le congrès attend 112 participants.
« C’est le moment de débattre de vrais problèmes après 20 ans de vie de notre syndicat et ensuite faire des propositions pertinentes pour un nouveau cap. Notre pays ne peut continuer d’ignorer la situation précaire des hommes et femmes des médias », a martelé le Secrétaire général.
Hamed Bakayoko, premier ministre, ministre de la défense, assure le parrainage dudit congrès co-présidé par les ministres Sidi Touré de la communication et des médias, et Vagondo Diomandé de la sécurité et de la protection civile.
Le synappci né le 25 aout 1999, a pour mission de lutter pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des professionnels de la presse. Il a pour vocation la défense des droits des travailleurs sur tous les plans et ses instances se renouvellent chaque cinq ans.
Gaga ZELINE