Selon les organisateurs, malgré la promotion des droits de l’homme par les institutions internationales, les personnes issues des minorités sexuelles et de genre (LGBTQI), sont toujours victimes de discrimination et de violence de toutes formes.

Pour preuve, en Côte d’Ivoire, Ces personnes subissent au quotidien des traitements hostiles et haineux, ont-ils révélé. C’est pourquoi, la communauté universitaire a décidé de porter des réflexions sur cette problématique d’homosexualité.

« Nous voulons déconstruire les stéréotypes autour de la question du genre. Parce que la question des minorités sexuelles et genre, pour nous universitaires peut être traitée comme tout autre sujet.

Voici pourquoi, nous avons pris l’initiative d’organiser ce colloque, de sorte à mobiliser toute la communauté universitaire autour de ces questions, pour qu’on puisse être au même niveau d’information. », a expliqué, le Dr Mazou Hilaire, directeur du LA2SGED, coordonnateur du colloque.

Nul ne doit être marginalisé

Pour lui, au nom de la liberté, il est nécessaire que personne ne soit marginalisée. « Ce que nous attendons, c’est de fédérer véritablement nos efforts pour éviter que des personnes soient discriminées, soient mises à l’écart par rapport à leur identité, par rapport à leur orientation.

Parce que, chacun à sa façon de voir. La vérité, est plurielle ; donc chacun a le droit de vivre ce qu’il a envie de vivre », a-t-il souhaité. Avant d’ajouter : « Ce n’est pas pour faire la promotion de ces pratiques mais nous voulons dire aux uns et aux autres que chacun a le droit de faire ce qu’il a envie de faire.

Et on doit respecter la dignité de chacun sans offenser, en lien avec nos valeurs, nos cultures ». Notons que les principaux axes de discussion de ce colloque qui s’est achève le samedi 15 octobre, sont divers. Entre autres « Minorités sexuelles en sphère privée et publique », « Minorités sexuelles et protection juridique ».

Également « Minorités sexuelles et violences (physiques, morales et sexuelles) », « Minorités sexuelles et droit à la santé » ainsi que « Minorités sexuelles et Foi (religion) » ont fait l’objet de cette réflexion.

Rappelons également que l’activité est soutenue par ONUSIDA, l’Ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, le PNUD et bien d’autres partenaires. La cérémonie a été réhaussée par le parrainage du ministre des Transports Amadou Koné.

Eugène KOUADIO

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