Selon le directeur des Œuvres universitaires, de la vie associative et du genre, le Dr Sidibé Daouda, qui représentait le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), cette rencontre vise à redynamiser le fonctionnement des Clubs genres dans les universités publiques.
« Il s’agit de valider le guide de fonctionnement des Clubs genres qui sont des Clubs étudiants que nous avons mis en place depuis 2017, en collaboration avec ONU-Femmes.
Pour cela, ce sont des étudiants et étudiantes que nous allons placer au centre de la prise en compte de la dimension genre dans toutes les initiatives de notre ministère dans les universités », a expliqué Sidibé Daouda.
Selon Ana Bailly Traoré, spécialiste programme gouvernance, participation politique, femmes, paix et sécurité à ONU-Femmes, la présence de cette institution onusienne s’inscrit dans un partenariat avec le MESRS.
La nécessité d’institutionnaliser les clubs genres
« ONU-Femmes, conformément à son mandat et à sa politique « Jeunes et égalité de genre », a noué un partenariat avec le MESRS, à travers la DOUVAG pour promouvoir et institutionnaliser les Clubs genres dans les universités publiques et privées », a-t-elle dit.
Avant d’ajouter : « Nous les avons appuyés à mettre en place ces Clubs genres en 2018. Et en 2021, dans le cadre de la campagne ‘’Génération Egalité’’ qui vise à mobiliser les jeunes autour des enjeux du genre, nous les avons accompagnés à redynamiser les Clubs genres.
Mais, une des conclusions était que les Clubs genres souhaitaient avoir des documents de fonctionnement qui puissent renforcer leur efficacité.
Donc, ONU-Femmes les a également appuyés en mettant à leur disposition le Professeur Rose Koffi, consultante à ce projet. Elle a proposé un certain nombre de documents que nous avons validés ».
Cet atelier a réuni des participants issus des Universités de Daloa, Korhogo, San Pedro, Bouaké et l’Institut national polytechnique Houphouët Boigny.
Eugène Kouadio