Ce colloque placé sous le thème « Littérature et développement économique et social », a regroupé des participants venus de différents pays (États-Unis, Bénin, Mali, Sénégal, Congo) et plusieurs étudiants de l’université Alassane Ouattara de Bouaké.
A cette occasion le professeur de littérature MEITE Méké, président de l’université de San Pedro a mis l’accent sur l’importance de la Littérature dans la société.
Il affirme que la Littérature à l’instar des autres disciplines à sa place dans la société et joue un rôle important dans le développement économique social. « Le littéraire à toute sa place dans la société car la littérature peut influencer le développement par la réflexion.
En effet, la réflexion permet de trouver des solutions et ce type de colloque doit être multiplié pour montrer aux gens que la question de la littérature est une question primordiale », est-il convaincu.
Ceux qui pratiquent la littérature sont frustrés
Aussi, le directeur du LABERLIF, le professeur de littérature Mindié Manhan Pascal, coordonnateur général du colloque a-t-il souligné que ces assises symbolisent le lancement officiel des activités du laboratoire d’une part.
D’autre part, elles permettent de faire la promotion des enseignants des lettres qui sont parfois marginalisés. « …Ceux qui pratiquent la littérature sont par moment frustrés et complexés par certains discours qui gênent.
L’avenir appartient aux scientifiques comme si les littéraires ne doivent pas exister ou ne participent pas au développement d’une nation », s’est-il insurgé.
Avant de poursuivre « la littérature est le phénomène de l’esprit donc, elle fait vivre et elle a son mot à dire dans toutes sociétés, entreprises et surtout dans le développement(…) la littérature est sociale et elle a une emprise sur l’économie car rien ne peut se faire, si on a pas réfléchi », a-t-il relevé.
Stéphane Kouakou
Correspondance particulière