Ce projet vise la formation professionnelle de 150 jeunes de Dabakala et de Katiola dans le secteur des mines et du BTP (Bâtiment travaux publics).
Selon le Ministre N’Guessan Koffi, ce projet qui vise à augmenter l’employabilité des ressortissants des zones impactées par les activités de la future Mine de Lafigué dans la Région du Hambol, est le fruit d’une convention de partenariat signée, le 14 juin 2022, entre le Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage et la société minière Endeavour Mining.
Pour N’Guessan Koffi, ce projet cadre avec la vision de son ministère qui s’articule autour de programmes majeurs. Le premier concerne l’Académie des talents destinée à restructurer le dispositif de formation professionnelle.
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Ce, en améliorant la qualité et la pertinence des formations, en augmentant les capacités d’accueil, en diversifiant l’offre de formation et en assurant la couverture territoriale.
Le second programme renvoie à l’Ecole de la 2e Chance qui est un dispositif de formation de masse destiné à qualifier ou reconvertir de nombreux jeunes sans emplois.
Diplômés, déscolarisés ou non scolarisés
Qu’ils soient diplômés, déscolarisés ou non scolarisés, pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à leur insertion socio-professionnelle et contribuer au dynamisme économique du pays.
Les entreprenants sont hébergés à l’Internat du Lycée technique et suivront la formation au Lycée Professionnel Industriel (LPI) de Bouaké.
L’Agence d’ingénierie de la Formation professionnelle dudit ministère assure la mise en œuvre des formations avec l’appui financier du Programme Invest for Jobs de la Coopération allemande GIZ.
Selon la directrice pays d’Endeavour Mining, Laetitia Ouattara, ce sont 150 jeunes bénéficiaires composés de 123 garçons et 27 filles.
Ils seront instruits pendant quatre mois en électricité bâtiment, plomberie et maçonnerie, et pendant six mois en soudure/chaudronnerie, électricité d’équipement et menuiserie.
Accroître l’employabilité jeune
La formation sera alternée soit 25% de phase théorique et 75% pour la phase pratique lors de stage dans les entreprises de la région. « La formation est repartie en deux catégories. Une, pour une durée de formation de quatre mois (un mois de cours théoriques et trois mois de pratiques). L’autre, pour une durée de formation de six mois ( un mois et demi de théorie et quatre mois de pratiques) », a-t-elle détaillé.
Le coût total du projet s’évalue à 14 millions 293 mille 150 frs CFA dont 50% couvert par le partenaire GIZ et 50 supporté par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le Ministre-gouverneur du District de la Vallée du Bandama, Jean-Claude Kouassi, s’est réjoui de la mise en œuvre de ce projet dans son district, dans la mesure où l’employabilité des jeunes a été toujours une problématique.
« Ce projet est une expression tangible d’accroître l’employabilité des jeunes », souligne-t-il.
Ces 150 jeunes apprenants sont des résidents ou ressortissants des villages de Sokorogo, Lafigué, Fenessiguedougou, Tolédougou, Oualeguéra et Koundodougou et des sous-préfectures de Dabakala, Boniéredougou et Katiola.
Roger KOUADIO
