L’essentiel de cette activité d’hommage à Djibo Sounkalo né en 1909 et décédé le 24 juin 2001 se résume en cinq points. Notamment l’homme, sa famille, son parcours politique, ses compagnons, ses grandes œuvres.
Selon le coordonnateur général de ladite fondation, Moumoune Coulibaly, cette initiative a pour objectif de permettre à la famille de l’ancien maire, ses anciens collaborateurs et ceux qui l’ont connu de se remémorer les souvenirs de ses œuvres pour la ville de Bouaké.
C’est aussi un message aux dirigeants actuels de la ville, surtout à la jeunesse. Afin qu’ils puissent s’inspirer du modèle que représente le maire Djibo Sounkalo, en atteste le slogan de leur fondation « S’inspirer du passé pour construire l’avenir ».
« Il faut s’inspirer de ce qui a été bien fait pour se projeter dans l’avenir, c’est ce travail que nous avons essayé de faire ce matin », est-il convaincu.
C’est pourquoi, la fondation a trouvé utile d’organiser cette activité pour rendre hommage au « bâtisseur de la ville moderne de Bouaké » comme on l’appelait à l’époque.
Cette journée d’hommage a été ponctuée par des témoignages, la visite d’exposition photos retraçant la vie de Djibo Sounkalo qui se confond à l’histoire de la ville de Bouaké.
Pour mieux faire connaître davantage ces histoires, dans son adresse en tant que parrain de la cérémonie, Nicolas Djibo, le maire actuel a émis le vœu de la réalisation d’un musée à Bouaké.
La mission de la Fondation des mémoires de la ville de Bouaké vise à collecter les archives de la ville les agencer pour reconstituer une base de données pour que les enseignants, les étudiants, l’administration et d’autres structures puisent les utiliser.
Eugène Kouadio
