Ce livre de 242 pages « Mémoire d’octobre 2020 pour que la Côte d’Ivoire ne vivent plus jamais de violences politique » que l’auteur présente comme un pamphlet, est un essai écrit dans un style simple et accessible édité par Flash édition.
Préfacé par Ibrahim Cissé Bacongo, cet ouvrage qui replonge le lecteur dans la crise post-électorale d’octobre 2020 s’articule autour de la démocratie et met en exergue quatre thématiques majeures.
Il s’agit de la société civile et politique, la CEI, ainsi que la démocratie à travers six chapitres. Notamment, la déclaration universelle sur la démocratie, comment la contestation a-t-elle été construite ? Les réseaux sociaux et observateurs des élections, les élections d’octobre 2020, le conseil national de transition (CNT) et le bilan de l’élection du 31 octobre 2020.
Comment la société se met elle-même en crise ?
Ainsi, dans la 1re partie, l’auteur Lacina Coulibaly, met en lumière la réglementation de la déclaration universelle sur la démocratie et s’attèle dans la 2e partie à déterminer les causes et les origines de la contestation.
Pour cela, l’auteur, dans le chapitre 3 décrit le rôle des réseaux sociaux et fustige les positions de certains observateurs. Puis, il soulève la problématique du taux de participation et d’abstention, présente le conseil national de transition ainsi que les conséquences de la désobéissance civile, respectivement dans les chapitres 4, 5 et 6.
De sorte que l’approche théorique qu’offre ce livre qui, selon le prof. Konaté Yacouba, paneliste, arrive à point nommé, permette à chacun d’avoir des instruments d’analyse. Car « la désobéissance civile était une guerre civile larvée ».
Un ouvrage de formation citoyenne
Pour ce faire, « le livre vient apporter une formation aux plus jeunes car ils n’ont pas connu la mise en œuvre des facteurs d’une crise », soutient l’auteur qui a saisi l’occasion pour lancé un appel à la jeunesse. « Comprenez que ceux qui vous appellent à sortir ne sortirons jamais avec vous. Donc disons plus jamais ça ! »
En effet, le président de l’Université polytechnique de Man, en rappelant l’une des zones sombres de la Côte d’Ivoire, avec les événements d’octobre 2020, « son intention est de revisiter l’histoire pour ne pas la répéter.
Car la meilleure manière de prévenir est de regarder le passé avec les yeux de la raison. Et cet ouvrage se pose en lanceur d’alerte », est convaincu Ally Coulibaly, conseiller auprès du président de la République.
Cession des droits au RHDP
L’un des points culminants de cette cérémonie de dédicace est la remise du document attestant la cession des droits d’auteur et bénéfices du livre au RHDP. Le prof. Lacina Coulibaly renonce selon lui, par cet acte, à environ 150 millions au profit de son parti. Toutefois, l’auteur a recommandé qu’une partie des bénéfices soit reversée aux victimes de la crise post-électorale des 2020.
L’auteur, pour la dédicace de sa dernière œuvre a réuni entre autres personnalités du RHDP, Bambadjan Bamba, chargé de mission représentant le président de l’Assemblée Nationale Adama Bictogo, le ministre Ally Coulibaly, conseiller spécial auprès du président de la République, Koné Siriki, directeur de cabinet adjoint du Vice-président de la République et Claude Sahi, Chef de cabinet du président de la République.
Professeur titulaire depuis 2013, Lacina Coulibaly, écrivain essayiste a écrit quatre ouvrages, occupé diverses fonctions administratives et est à ce jour, conseiller municipal de son parti à Katiola. Il est également consultant pour les questions environnementales et cadre du RHDP ex RDR depuis 1990.
Angeline DJERABE