Dans le but de participer à lutter contre le chômage et les velléités d’immigration irrégulière, une unité de transformation d’anacarde a été implanter à Daloa dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire. L’information a été donnée le lundi 22 octobre par Jean-Louis Yao, représentant de l’association internationale de développement (Ida) en Côte d’Ivoire, lors d’un entretien.

Avec cette unité de transformation ce sont plus de 160 emplois au profit des femmes et des jeunes a précisé le représentant de l’Ida, Jean-Louis Yao. Qui a par ailleurs insisté sur le mode opératoire de cette unité qui met toutes les parties à contribution. « Notre stratégie est la transformation participative. Habituellement, une industrie vient s’installer, et les paysans y envoient les produits pour la transformation. Mais dans notre unité, la transformation commence à partir du village. Le paysan envoie un produit semi-fini », a-t-il expliqué.

Ce procédé permet aux villages d’avoir de petites unités capables de produire des produits semi-finis d’une part et d’autres part, elles sont pourvoyeuses d’emplois.

Initié par des Ivoiriens et un couple américain, la Pme installée à Daloa envisage d’exporter ses produits vers les Etats-Unis, l’Europe et l’Inde.

Premier producteur mondial d’anacarde depuis 2015, la Côte d’Ivoire prévoit une production d’environ 750.000 tonnes de noix de cajou en 2018.

J.B.                     

Correspondance particulière

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