Un Salon de la Mobilisé Urbaine (Samur), se tiendra du 29 au 30 novembre au plateau dans le district d’Abidjan. L’annonce a été faite mardi dernier par Mamadou Lamine Diomandé, Commissaire général dudit salon, au cours d’une conférence de presse qu’il a animé.

Pour la première édition du Samur  qui se tiendra au Crrae-Umoa d’Abidjan-Plateau, les organisateurs entendent mobiliser 80 exposants et 5000 visiteurs pour participer aux différentes activités. À savoir des expositions, conférences, rencontres B to B et la cérémonie de remise des awards de la mobilité. Avec pour thème choisi « Le transport face aux enjeux du changement climatique dans les villes africaines », ce rendez-vous a pour objectif de contribuer selon le commissariat général, à résorber le problème de mobilité dans les agglomérations africaines. En effet, « 40% des populations Africaines vivent en ville. À l’horizon 2030, l’Afrique devrait compter 2 milliards d’habitants », a précisé Mamadou Lamine Diomandé commissaire général du Samur.

L’explosion démographique en Afrique a engendré a-t-il poursuivi, un besoin de mobilité de plus en plus croissant avec son corollaire de problèmes. Entre autres l’insuffisance de moyens de transport, la présence de véhicules de seconde main dont l’âge varie entre 12 et 15 ans, les embouteillages, la pollution de l’environnement et les accidents de circulation de plus en plus fréquent.  Aussi pour inverser cette tendance, les organisateurs prévoient faire la promotion du transport de masse. «Nous voulons parvenir à long terme à un secteur de transport moins carboné. En plus de la réhabilitation du réseau routier, le démarrage du métro d’Abidjan, Il faudrait passer à la promotion du transport de masse auprès des usagers », a confié le commissaire général du Samur. Il estime que la solution préconisée, présente plusieurs avantages. Notamment l’accessibilité urbaine, la réduction des accidents de route, La création d’emploi et la modernisation des moyens de transports de nos populations. Au-delà, elle doit être perçue comme un moyen de lutte pour le développement durable.

Angeline Djérabé

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