A l’initiative du Centre africain des politiques foncières et du Fonds international de développement agricole (Fida) en collaboration avec le gouvernement ivoirien, un atelier s’est tenu le 27 février 2018 à Abidjan-Plateau. C’est celui de la validation du budget et des points d’entrée des questions foncières dans le programme national d’investissement agricole, 2e génération (Pnia2).

L’objectif de cette rencontre est de contribuer à mieux sécuriser le foncier rural, à travers une amélioration de sa gouvernance. Pour Bamba Cheick Daniel, directeur général de l’agence foncière rurale (Afr), les recommandations de cet atelier seront d’un grand apport dans la prévention et le règlement des conflits fonciers en Côte d’Ivoire. « Il faut des approches innovantes sur la sécurisation du foncier. C’est dans ce sens que des recommandations sont faites aux gouvernement pour que les terres ne soient plus source de division », a-t-il fait remarquer. Avant de promettre que l’Afr va faire sienne toutes les propositions susceptibles d’améliorer la sécurisation du foncier dans le pays. « Nous ferons bons usage des recommandations et nous sommes ouverts à toutes les contributions », a-t-il dit.

Joan Kagwanya, représentant le Centre africain des politiques foncières, n’a pas caché sa satisfaction. Avant d’inviter d’autres personnes à travailler de concert avec la Côte d’Ivoire. « Nous sommes très heureux de ce partenariat avec le gouvernement et invitons d’autres partenaires au développement à travailler avec la Côte d’Ivoire dans ce domaine.  La question du foncier rural doit concerner tout le monde. Aussi bien le parlement que l’exécutif », a-t-elle suggéré.

Les suggestions de cet atelier, prévoit une sécurisation du foncier ainsi qu’une meilleure organisation de son cadre juridique et institutionnel. Notamment une amélioration du processus de sécurisation, des mécanismes pour le financement de cette sécurisation et une plus grande sensibilisation des populations sur la loi du foncier rural.

Le Pnia 2 démarré en juillet 2017 en Côte d’Ivoire, va se réaliser jusqu’en 2025, date de la fin du projet.

Gaga Zéline

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